Archives de la catégorie ‘Sulawesi’

Pause Robinson et avions…

mercredi, 5 mars 2014

Demain, depart a Liukang Loe, une ile que l’on voit en face de notre bungalow. Jean-Claude nous a trouve un hebergement super, sur la plage. Il faut dire que celui propose par les guides n’etait pas top, sans parler de la betonniere apportee hier pour l’extension. Et comme ici ca marche surtout le week-end et vacances, du tourisme local, du choix et des prix interessants.

On  restera 4 jours sans doute (Helene et Jean-Claude  plus longtemps si affinites). Pas d’Internet la-bas… Pause du blog j. 11 ou 12/03 ou plus. Apres c’est Kijang, bus peut-etre, taxi et 3 vols pour arriver a Noumea le 12 mars a 18h.

Nous n’y resteront pas beaucoup, car Sam et Jose nous ont prepare un programme tres complet, d’apres nos derniers echanges!

Agriculture et nourriture

mercredi, 5 mars 2014

Le riz bien sûr, il y a des rizières partout, parfois en étages par dizaines. Là, c’est le « riz mouillé », il en existe du noir, du rouge du blanc, selon l’altitude et le terrain.

Devant, ce sont les cacaoyers

Devant, ce sont les cacaoyers

Dans les jardins, c’est le « riz sec ».  On le frappe, gerbe par gerbe, pour recuperer les grains.

riz_1

Tous ces riz sont utilisés pour la confection de plats sucrés (excellent riz au lait de coco au petit déj à Pias Poppies) ou salés (tous les nasi quelque chose par exemple). Il y aussi du riz gluant.

On y pêche aussi, dans les rizières, des carpes par exemple.

carpe_1

Des bandes de canards, parfois tres nombreux, s’y nourrissent ou s’y baignent dans une mare plus profonde, circulaire, d’environ 6m, souvent  placée au centre du terrain. Les buffles y prennent aussi leur bain de boue. Nous voyons aussi beaucoup d’échassiers, des hérons de toutes tailles. Certains sont verts ou d’autre couleur, et n’ont pas l’air très affamés, car ils sont parfaitement immobiles: ce sont des leurres -le héron bien éduqué respecte le territoire de ses potes, même en bois- ils sont d’ailleurs associés à de nombreux épouvantails.

Je n’ai pas trouve son nom…

Tarot, ignames, patates douces, bananes à cuire (plus longues, en forme de corne), cacao (en juin, quand les fruits sont bien jaunes), café, palmier à huile, dont on tire le vin de palme : la « sève » tombe dans des seaux, et est mise à fermenter, le produit obtenu fait 5° le premier jour,10° le lendemain, puis 15°, selon Piter.

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echelle de bambou pour aller recueillir le jus

Le dimanche, les hommes jouent aux cartes en consommant ce vin de palme. Ressemble un peu a du cidre, de la piquette, di Helene qui s’y connait!

C’est le buffle qui sert particulièrement dans les champs, mais on trouve aussi des « boeufs du japon »,  c’est-à-dire des motoculteurs Iseki à hautes roues. Et plus au sud, vers Bira, de petits chevaux, étonnamment nombreux.

En dehors des fruits et légumes, on mange aussi les chiens, les chauve-souris, les pythons, les rats (de rivière, précise t il). Les tortues sont chassées également pour être vendues aux Chinois, Hélène  et Jean-Claude en ont « acheté » deux grosses, pour 200 000 roupies chacune (environ 12€) pour les relâcher afin qu’elles échappent à ce sort.

Buffalo sauvé des eaux

dimanche, 2 mars 2014

Avant de quitter le pays Toraja, nous avons fait une ballade dans les rizières. Ce qui a permis à Buffalo Jean-Claude de montrer sa bravoure en sortant ce buffle d’une situation périlleuse.

Nous n'avons pu esquisser un seul geste...

Nous n’avons pu esquisser un seul geste…

Autres rites funéraires

dimanche, 2 mars 2014

Après la cérémonie d’adieux, quelques éléments d’information complémentaires sur les traditions mortuaires. Piter nous a fait visiter:

– des tombeaux traditionnels. Certains de ses ancêtres ont été embaumés et ensevelis dans des cercueils en bois sculptés; ceux-ci ont ensuite été  déposés sur des traverses en bois scellées dans la roche d’une falaise, a plus de 3 ou 4 metres de hauteur. nous en avons vu quelques spécimens, en plus ou moins bon état, délavés par le temps; des os sortent de certains de ces cercueils qui ne sont plus hermétiques…

tombeaux

– Des tombeaux réservés a la noblesse. Ailleurs, à quelques kilomètres, des cavités ont été creusées dans une autre falaise abrupte, à 5 ou 6 mètres. des professionnels creusaient des orifices destines à accueillir le corps enseveli dans des bandelettes et embaumé, en position couchée.

Une porte venait clore ce lieu de sépulture devant laquelle etait posée une effigie du mort, chargée de protéger celui-ci mais aussi de rappeler qui occupait ce lieu. Cette statuette, appelée tau-tau, était sculptée dans un morceau de jaquier. Une autre statuette est ajoutée chaque fois qu’un nouveau membre de la famille est enterré là. Un balcon en pierre retient ces tau-tau. Ainsi avons-nous vu cette falaise où reposent des membres d’une dizaine de familles, représentés par ces statuettes habillées qui tendent les mains, paumes tournées vers le ciel.

tau tau

– Des tombeaux spécifiques pour les bébés. Au pays Toraja, on appelle bébés les enfants qui n’ont pas encore dent. En cas de décès accidentel ou de maladie, le corps est enveloppé dans de la fibre d’ananas et déposé debout dans le tronc creusé d’un gros arbre.

Un professionnel creuse un orifice adapté pour accueillir le corps. Ce trou est ensuite rebouché par un morceau d’écorce de palmier qui est fixé au tronc par des chevilles en bois. Piter n’a pas su nous indiquer le nom français de cet arbre qui ressemble au banian.

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L’arbre que nous avons vu est situé dans une forêt de bambous; l’accès est très propre. Une petite barrière de bambous protège l’arbre sur le tronc duquel on observe une trentaine d’orifices obstrués par ces morceaux d’écorce de palmier. On voit aussi des cicatrices de trous plus anciens; l’écorce s’est reconstituée, laissant tout de même une trace bien nette de cette vieille sépulture.Le corps du bébé est posé en position verticale car il va continuée à grandir avec l’arbre, se rapprochant ainsi du ciel.

bebes zoom

Grâce à toutes les explications données par Piter, ça a a été une journée très instructive, autour du thème de la mort en pays Toraja. Intéressante, impressionnante parfois, variée et illustrée, étrange et étonnante aussi. Autres lieux, autre temps. autres moeurs.

Piter nous a rappelé à plusieurs reprises que la communauté toraja est chrétienne protestante ou catholique, mais n’a pas pour autant renié ses croyances ancestrales animistes qui demeurent ancrées très profondément. Il dit qu’ils sont pago-pago, c’est-à-dire qu’ils se partagent ces deux croyances; il précise à 80% pour les croyances ancestrales et 20% pour la foi protestante. Je me demande bien comment les représentants de l’église protestante évaluent cela et considèrent ces pratiques.

Le buffle et la mort

dimanche, 2 mars 2014

Au tour des buffles donc.

Le buffle est une composante essentielle de la société, le lien entre le vivant et la mort, un monnaie parallèle puisque le nombre de sacrifiés indique le statut de la famille, et que chaque bête coûte une fortune eu égard à ce que gagne un Toraja.

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Plusieurs jeunes hommes vêtus de noir amènent chacun un énorme buffle au milieu de l’esplanade, autour d’un gros pieu de bois planté dans le sol. Les « gradins » se remplissent, jeunes et moins jeunes, et les pleurs des femmes de la famille montent un peu en intensité. On repousse aussi les téméraires dans les chapiteaux.

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Un des hommes attache l’une des pattes d’un des « kerbau » -buffle- au pieu central, un second soulève calmement et doucement le mufle de l’animal en tirant sur l’anneau passé dans le museau. Il a prépare son kriss, un seul coup a la gorge, la bête a un sursaut, un autre et s’écroule sur le flanc.

Sacrifice

Il y a eu débat avant de coller cette image…

 

Dans la foule, pas de mouvements ni de cris, on nous dira plus tard : ce sont des professionnels. D’autres sont plus circonspects…

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Quelques minutes et un second animal est attaché au pieu, un autre exécuteur officie, il lui faudra donner un coup de grâce a la victime cette fois.

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Un moment assez étrange…

Le suivant est très calme et regarde le buffle longuement, l’a caressé  avant d’effectuer un geste lent et précis, que l’on pourrait qualifier de respectueux. Là, quelques murmures derrière moi, sans doute d’approbation du geste du pro, qui semblait avoir un rôle particulier dans l’équipe. Après le sacrifice, l’exécuteur essuie son kriss sur le flanc de sa victime a terre.

Tout ceci semble rodé, il n’y a pas d’excitation, c’est un rituel qui s’effectue, dans le léger fond sonore  fourni par les pleurs des femmes, les quelques rires lorsqu’un animal a un sursaut un peu violent, sinon se lance dans quelques bonds, et les commentaires des spectateurs.

Un cameraman filme le tout, comme dans les mariages chez nous : il faut garder trace de l’évènement.carcassesCamera_1

Il n’est évidemment pas possible de déplacer les carcasses des bêtes (une tonne plus ou moins..), ce qui fait que les suivants s’écroulent parfois sur les corps des autres. Il y en a maintenant 7 dans l’arène, sur ce plateau entoure de cabanes de bambou et de collines verdoyantes. Tableau sanglant, mais qui a quelque chose d’allégorique : le solennel , le rituel priment sur la brutalité.

D’ailleurs, presque aussitôt, plusieurs hommes commencent à préparer les bêtes. La peau sera revendue 100€ environ, elle l’est déjà sans doute : les chefs de villages répartiront les morceaux de viande selon la caste, l’importance ou la proximité des invites avec la famille.

Dans cette famille de moyenne caste, il y a 7 enfants,  on a sacrifié 7 buffles et un nombre indéterminé de porcs ce jour-là, et quelques autres les jours précédents. Piter evaluait le cout de ces ceremonies à plusieurs dizaines de milliers deuros. La société Toraja comporte 3 castes, depuis la suppression de l’esclavage en 1945 : haute, moyenne, et basse (serfs ou métayers).

Chaque famille dispose d’un espace approprié pour les cérémonies, Piter nous dira : « l’objectif de la vie d’un Toraja, c’est la mort. La fonction sociale de cette cérémonie, c’est de nourrir tout le monde. Tout notre argent va aux animaux, les buffles bien sûr, les porcs, et aussi les rizières ».

Funérailles et cérémonies en Toraja

dimanche, 2 mars 2014

Le guide nous dira : vous mettez votre argent dans les voyages, nous ne pensons pas à ça ici, pour nous pas d’argent à la banque, tout est destiné aux funérailles! Participer à une cérémonie est un passage obligé pour le voyageur, tant cet événement est capital pour les Toraja.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

A la guesthouse, plusieurs voyageurs nous avaient dit leur difficulté, sinon leur répulsion à vivre ces moments. Les familles dépensent beaucoup d’argent, et plusieurs porcs et buffles -les volailles, c’est pour les fêtes joyeuses- sont sacrifiés pour nourrir les invités (plusieurs centaines). Dans nos sociétés, ces choses-là se font à l’abri des regards, les convives préfèrent souvent n’en rien savoir! Ici c’est l’inverse…

Nous y voila, à 9h après une quinzaine de km a travers les rizières sur des pistes cahoteuses, avec notre guide francophone, Piter Sui.OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Une grande cour fermée sur 3 côtés par des rangées de chapiteaux en bambou, où sont assis des hommes habillés de noir. Le guide nous installe dans l’un d’entre eux, où se trouvent 4 ou 5 hommes qui fument et boivent du café. Nous nous installons à l’un des angles, et des jeunes filles viennent nous apporter gâteaux et café ou thé.

Une petite discussion s’engage, à propos de l’un des hommes qui est un ami du guide, ils étaient à l’école ensemble. C’est lui qui nous a invités aux funérailles de sa mère. On nous interroge aussi sur nos âges, sujet qui revient souvent.
Quelques cris un peu plus loin, ce sont 2 des cochons que l’on avait vus plus bas en arrivant. Jean-Claude les avait surpris dans une position compromettante, profitant joyeusement de la vie. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Un des hommes semble en tirer un par la queue, juste le temps de jeter un oeil, il nous a semblé voir un jet de sang.

Effectivement, une bête imposante est allongée sur le flanc, l’exécuteur a frappé de son kriss sous la patte antérieure gauche, et est déjà en train de lui ouvrir le ventre. 2 ou 3 hommes recueillent le sang, d’autres nettoient les intestins, les testicules. Tout ira dans la grande marmite tout à l’heure. 2 autres apportent une bouteille de gaz et un énorme lance-flamme, et commencent à griller la peau du cochon.

On ne mégotte pas!

On ne mégotte pas!

Le guide nous appelle un peu plus haut, c’est le moment important, le sacrifice des buffles, au milieu de la cour, devant le parterre des chefs de village et le chapiteau de la famille. à suivre…

Au pays Toraja

vendredi, 28 février 2014

C’est une région au centre de l’archipel des Sulawesi. Les Toraja sont en majorité chrétiens, et les coutumes liées à la mort et aux funérailles donnent lieu à des cérémonies étonnantes. Et des habitations (tonkonan) et greniers à blé de forme  surprenante.

Bateau? cornes de buffle?

Bateau? cornes de buffle?

Comme tout ne peut être parfait, Hélène et Jean-Claude ont raté l’arrivée le même soir : pas de correspondance après les 12 h de bus en montagne, ils ont dormi à Palopo, et sont arrivés le matin à 10h.

Nous sortions justement... de l'autre côté de la route

Nous sortions justement… de l’autre côté de la route

Des lycéennes et lycéens nous ont abordé, et ont noté nos identités pour un devoir concernant le tourisme. L’un d’entre eux a entonné « aux Champs Elysées », et nous avons tous chanté le refrain, puis « Aline » etc.

Le garçon connaissait très bien les paroles.

Le garçon connaissait très bien les paroles.

 

Un petit tour au marché, les filles ont acheté (et négocié…) des sarongs. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Au marché aux bestiaux, des centaines de buffles : les plus costauds valent une fortune, et les blancs (ou roses?) encore plus! Car le buffle a une place particulière dans la vie de cette population. buffalo_vieux_1

Il y a aussi des porcs (Jean-Claude était subjugué par l’un d’entre eux), bizarrement ficelés sur des grilles de bambou. porcs_1

Et plus loin des hommes et leurs coqs, que l’on entraîne au combat.

Avant l'entrainement

Avant l’entrainement

Et nous avons fini par trouver un endroit où manger, du riz bien sûr, et du silure frit.
Plus tard, nous avons passé beaucoup de temps à chercher l’Office Gouvernemental de Tourisme, qui figure sur la carte près du local des pompiers, et dont le personnel de l’hôtel nous a expliqué l’emplacement. Mais nous n’avons jamais trouvé, si bien que nous nous sommes retrouvés à attendre la fin d’une longue averse sous un toit de tôle, à 150 m de la guesthouse! Jean-Claude nous avait prévenus : on ne trouve pas facilement dans ce pays, les indications sont souvent données pour faire plaisir, ou ça n’existe pas tout simplement.

 

Sulawesi ou Polynésie?

mercredi, 26 février 2014

De l’intérêt de se lever tôt : 4h 30 a l’aéroport, 7h 20 à Makassar, un taxi pour la gare de bus, et à 9h 30 nous partons vers Rantepao et le pays Toraja.

J’exagère un peu, car le temps de tous les petits arrêts de la phase de décollage, il était près de 10h 30, nous étions toujours dans les faubourgs de Rantepao-Ujung Pandang : on utilise l’un ou l’autre nom, le vol va vers Ujung Prabang, mais atterrit à Makassar. Comme le proprio de l’hôtel ne comprenait pas où nous allions, nous avons du lui expliquer que Makassar avait retrouvé son nom en 1990, après l’avoir perdu pour Ujung Pandang à l’indépendance. Même les cartes s’y perdent.
Bus très confortable (28 places, VIP++), ce n’est pas toujours le cas de la route! Les paysages sont superbes, de petits plans d’eau partout : rizières, et sans doute piscicultures, là où l’eau est brassée par de petites roues. On se rapproche de la côte ouest de l’archipel, que l’on va suivre assez longtemps. Il y a de la musique dans le bus, bien sûr, mais pas de TV, ouf!. Musique plutôt sympa, dans laquelle nous avons souvent trouvé des accents polynésiens, rythme, musique, instruments, consonnances, ça collait très bien avec le paysage de bord de mer, pirogues, bananiers, cocotiers, manguiers, flamboyants. On s’y croyait!
S’il n’y avait les rizières, les mosquées et les buffles… Et nous avons bien rendez-vous tout à l’heure, à Rantepao, avec Hélène et Jean-Claude qui arrivent du lac Poso. Timing quasi parfait!
D’ailleurs nous sommes plongés à fond dans le livret d’apprentissage basique de l’indonésien, qui date de notre premier séjour -1992-, et qui a fait sans doute le voyage avec nos enfants il y a 3 ans! Andrée a pas mal profité des bus+vols de ces derniers jours pour se familiariser, ça marche déjà pas mal, beaucoup de sourires. Quant à moi, je sais compter sans pb jusqu’aux millions. On ne se refait pas…

Une phrase type: à la question « Mau kemana? » = « Où allez-vous », que l’on nous a posée plusieurs fois, le livre nous conseille comme réponses : « makan angin » = manger le vent ou « cari angin »= chercher le vent ou encore « cuci mata »= se laver les yeux… Tout ceci pour déjouer la curiosité semble t il naturelle et/ou culturelle des Indonésiens. Mais peut-être que ce genre de réponse peut surprendre…

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