Archives de la catégorie ‘Voyage’

Attention, travaux!

lundi, 17 février 2014

Nous sommes à Pakse, entre Vientiane et le Cambodge.

Gros travaux sur la Road 13, l’artère principale Nord Sud du pays, donc dans toute la ville qu’elle traverse. Nous partons pour 3 jours en scoot sur le plateau des Boloven (collection de cascades).

Connexions peut-être difficiles là haut (1200m, ça va cailler!).

Laos de haut en bas

vendredi, 14 février 2014

Trajet en bateau + bus retour vers Bangkok le 22, nous décidons d’éviter les sauts de puce. Nous plongeons vers le bas de la carte.

Le trajet Luang Prabang- Vientiane est superbe, ça monte longtemps, au flanc des collines et montagnes. De bas en haut, pas tellement de plantes différentes, on retrouve les bananiers -sur des flancs très pentus-, les bambous, et bien sûr le teck qui est une richesse ici : on en voit des plantations partout.
La route est en assez bon état, on croise plusieurs duos de cyclotouristes, il faut courage et énergie + entrainement et santé sûrement. En échange des vues superbes, des rencontres et des moments qui le sont sans doute aussi.
J’ai lancé l’idée pour 2015 ou 16, proposition rejetée, ça m’arrange un peu…
Dans le bus, de fortes odeurs de camphre -baume du tigre?- que certains respirent sans doute pour ne pas être malade, car ça tourne beaucmoup. L’assistant du chauffeur a distribué plusieurs fois des sacs au début du voyage.
Peu d’espace à exploiter le long des flancs abrupts des collines : les maisons sont construites sur pilotis en grande partie au-dessus du vide, puisque la route ne leur laisse pas assez de place. Voir les enfants jouer sur le plancher ou la terrasse, à 1m d’un vide de plusieurs dizaines de mètres, ça fait frémir.

Le vide à la porte du salon...

Le vide à la porte du salon…

On peut comprendre que certains n’aillent pas à l’école, ou surtout au collège : ici on en voit peu qui s’y rendent en vélo!
De minuscules et improbables espaces sont réservés à la culture, il y aura même un village spécialisé dans la culture des oignons dans des bacs hors-sol.

Parfois, 20 cm de large seulement!

Parfois, 20 cm de large seulement!

Tout à coup, quelques kilomètres après un village, une petite esplanade, et 4 bars-restaurants de bonne taille, puis plus rien jusqu’au village suivant.

La route redescend au pied des collines, on stoppe devant un bar-supérette et bloc de 5 ou 6 toilettes, à 2000 kips l’entrée. Les hommes, et certaines femmes, font le tour pour se soulager dans les buissons derrière. Pas très égal! On repart, et il y aura comme cela toute une série de bar-rangée de toilettes pendant plusieurs kilomètres, avant que la route ne remonte. Cette organisation reste un peu un mystère pour nous.
10h 05 : on a fait du 48 km/h de moyenne, c’est pas mal.
Stop devant un marché, les gens devant descendent et y entrent : il semble que les premiers rangs dans le bus leur soient réservés puisque nous étions les premiers à prendre nos tickets, et nous sommes aux n°s 9 et 10. Nous suivons, et avons juste le temps d’acheter un sachet de tamarins, ça passe le temps de les décortiquer, et c’est bon, bien sucré.
Plus loin, nous croisons 3 camions chargés d’énormes souches d’arbre. Explications quelques minutes plus tard : une ou deux collines ont été a demi arasées derrière un village : chantier d’aménagement public, ou un des ces grands projets financés par les Chinois, dont la qualité première n’est pas le respect des gens et de l’environnement.
Le paysage s’adoucit, mais ça reste très joli : nous arrivons à Van Viengh vers 13:30 et nous retrouvons dans une nuée de bicyclettes surmontées d’ombrelles souvent de couleur rouge. Ce sont les élèves qui retournent au collège ou lycée pour l’après-midi. Comme ils portent tous un costume noir et blanc, le spectacle est saisissant! Pas de photo, mon photographe dort!
Ils se protègent de la chaleur, mais cela n’empêche pas les filles d’ajouter un gilet très coloré pour se démarquer de l’uniforme!
Van Vieng est une petite ville calme et agréable, que les jeunes voyageurs aiment bien. Nombreux bars, vie nocturne animée et quelques excès aussi. Nous passons seulement…

Vientiane est à 125 km, le bus a roulé un peu après le repas, puis un premier stop, ouverture du capot avec l’alternateur, car il n’y en a plus au bout de la courroie. Nous avons fini par monter dans un minivan, en payant à nouveau, pour être à l’heure et attraper notre sleeping-bus pour Pakse.

Au marché

Au marché

Des boeufs un peu partout, dans les prairies, qui se roulent dans la boue, dans les chaumes, devant les stupas et temples, ou qui se baladent sur la route jusqu’au soir, quand un cow-boy placide sur sa moto les ramène au bercail, à côté des familles qui rentrent dans la remorque de bois tractée par ces mini-tracteurs au long museau. Quand nous repensons au Myanmar, nous ne pouvons nous empêcher de comparer les techniques de travail et les outils : quelques dizaines d’années d’écart.

arrivée à 9h30 le lendemain matin.
Le ballet des tuk-tuk et des agences qui proposent des billets pour le sud (les 4000 îles), le Vietnam, le Cambodge ou des transports plus proches.
Nous allons prendre un thé dans un bistrot en face… et finissons par revenir rejoindre dans un bus ceux qui continuent vers le sud et les îles du Mekong, à la frontière cambodgienne. Ce qui nous évitera de repartir pour 2-3 jours et laissera plus de temps pour les environs de Pakse et le plateau des Boloven.
Mais je n’ai plus qu’une demie-brique en poche!
Le bus s’arrête pour 2 passagers, un marché de l’autre côté de la rue… et 2 éléphants qui font leurs courses?elephants

Pakbeng – Luang Prabang

jeudi, 13 février 2014

Le spectacle est superbe le matin, dans le brouillard qui se lève. On voit des pirogues sur un lac quasi gelé que recouvre une brume à quelques mètres au-dessus de bancs de neige le long de la montagne. P1040035

Je n’ai pas touché à l’opium, c’est vraiment l’impression que l’on ressentait, il faisait d’ailleurs assez frais, même après le départ du bateau. On nous avait claironné départ à 8:30, il est parti à 10h 15. On voit que la Company n’est plus là!
On a prêté la partie Lonely Planet consacrée à Luang Prabang à notre voisin qui le traduit en italien à haute voix pour son amie, et accessoirement pour la moitié du bateau, sachant qu’il n’y a pas d’autres italiens! Il est vrai qu’il est responsable d’un théâtre lyrique dans le centre-est de l’Italie.
Toujours peu de vie sur le fleuve et les rives, sinon quelques pirogues de marchandises à pont couvert, qui nous faisaient penser aux séries TV des années 60 – on disait feuilletons-, des petits villages accrochés aux versants pentus, cachés dans la verdure et les fruitiers.

NanKhan_piroguesPetites01
Arrivée tardive à Luang Prabang, ou du moins à un quart d’heure de tuk-tuk. Faut grimper la pente à pic avec les bagages, on a du aider quelques-uns ou zunes plus lourdement chargés – ou moins jeunes?-.
Il est un peu tard pour faire les difficiles, on a pris le premier truc pas « full », on se demande encore si c’était une guesthouse ou un minimarket, chaque question amenait un tarif! On a trouvé mieux le lendemain, chez Keo et Na Panh, un vieux couple dont a su toute l’histoire et connu la famille après 10 mn; plus rustique, mais ça nous convient mieux…

Croisière Nan Khan

jeudi, 13 février 2014

A quoi va ressembler ce parcours dans quelques années? Guy me l’a conseillé il y a quelques mois, je l’avais vaguement repéré sur les blogs, et avait trouvé une info (erronée visiblement) qui l’annonçait comme impossible. Plusieurs grands panneaux aperçus plus tard autour de Luang Prabang semblent pour tant annoncer un grand chantier sur la Nan Khan, les sites officiels laotiens en parlent aussi. Pour l’instant, pas de pb, au contraire!
En quelques années, beaucoup de changements : passage de la frontière par un pont tout neuf, bureaux d’immigration tout aussi récents. Il est certainement plus simple d’effectuer le passage et les formalités, car on peut s’adresser aux guesthouses ou agences qui mettent en oeuvre toutes les « Companies » du Laos voisin. Un business florissant, qui permet de faire vivre pas mal de monde.
Beaucoup de travaux dans les premiers kilomètres sur les rives de la Nan Khan : terrassement et sécurisation des rives, préparation d’un chantier et/ou infrastructures portuaires et hôtelières de standing?
à Pakbeng, seule étape prévue, la rue principale se transforme en rue guesthouse : dans notre pension, les matelas étaient posés emballage compris (ça génère des bruits de plastique bizarres…)! Mais cela ne défigure pas vraiment ce village aux 2 vies parallèles. Ce chassé croisé dure sans doute la moitié de l’année, quelques boutiques en profitent aussi, en vendant sandwiches, fruits etc. pour la journée de trajet.

Départ 11h 30 de Huay Xai le premier jour, dans la jolie vallée de la Nan Khan, le long des rives parfois découpées, souvent en strates de calcaire formées par la montée des eaux à la mousson, plusieurs mètres apparemment; ça mitraille beaucoup, mais ça se calmera assez vite car le paysage est beau mais un peu monotone.

bNanKhan_buffles01
Quelques filets accrochés à des bambous calés dans les rochers, mais pas les pêcheurs, quelques jeunes en pirogue, de petits groupes qui semblent frapper des tiges herbeuses contre les rochers ou le sol, nous apprendrons le lendemain qu’ils récupèrent les graines de sésame, pour l’huile et la cuisine, des boeufs qui se prélassent sur le sable, de rares bandes de chèvres, des rives sablonneuses cultivées -joli patchwork- ou vierges de toute trace.

Joli patchwork de cultures

Joli patchwork de cultures

Quelques cabanes sur pilotis perchées tout en haut des collines surplombant la rive quand la végétation très dense ne couvre pas tout le versant.  Quelques femmes  qui manipulent des récipients dans l’eau sur la rive, sans doute à la recherche d’or : l’orpaillage est une des activités près du fleuve.
Peu de vie et de mouvement, ça a calmé les stakhanovistes du clic.
Il ya des toilettes à bord, un bar assez bien pourvu (eau, sodas, beerlao dans une énorme glacière, chips etc. le sandwiche fourni par la Company n’est pas de trop).

Et pas de bande de jeunes australiens, neozelandais ou autres qui en ont fait un des musts pour 2 jours picole-fiesta. Ouf, j’ai lu que c’était animé et bruyant, le bar minuscule devenant inacessible aux étrangers à la troupe.

On s’est donc tranquillement payé la première BeerLao en fin d’après-mid avant l’arrivée.
Pour certains d’entre vous, je dirai que j’ai fait un petit écart à mes principes : la journée commençant très tôt en Asie, je goûte moi-même plus tôt à ces plaisirs maltés, donc autorisation accordée à 16h et midi éventuellement. Nous restons sages cependant! à découvrir bientôt vin et alcool de palme lao.
Arrivée à 17h 30 à Pakbeng, on ne cherche pas trop à choisir la pension : la rue principale monte pas mal, on est nombreux et il y a un pick up qui embarque des clients. Basta! C’est tout neuf, j’espère qu’ils ne reprendront pas le mec qui a construit l’escalier, en bois massif, mais aux marches de hauteur et largeur très, très variables. Confort et douches chaudes, pas mal malgré le lit et son plastique qui crisse.

Et comme toutes les gueshouses sont à peu près au même tarif 8-10000 Kips ou 40Baths la double, 10€ quoi, sauf les trucs classe perchés sur la colline (pas mal la vue, c’est vrai, surtout le soir et encore mieux le matin).

Repas d’expérimentés

jeudi, 13 février 2014

Repas d’anciens le soir. Non, on ne dit pas anciens, nous dit la Chilene qui vient de fêter son anniversaire il ya 2 jours, et qui a exactement  mon âge, à 3 jours près, et qui est kiné auprès de ce public..  On a transigé sur expérimentés (j’ai déjà utilisé dans un autre article) : une Chilene donc, un couple d’Italiens d’une soixantaine avancée, et nous.

Conversation animée, dans les 3 langues, quasiment sans un mot d’anglais à la grande joie de nos voisins de table qui ne le parlent pas. Etonnant comme la proximité de nos langues respectives permet de comprendre l’interlocuteur même s’il on est loin de maîtriser la sienne.

Et pourtant il n’y a qu’Andrée qui arrive à s’exprimer dans les 3 langues, en privilégiant l’italien, dans un mélange assez drôle souvent, étant donné que quelques expressions anglaises ou allemandes viennent enrichir le propos en suscitant quelques interrogations chez les autres.
Tous les 3 nous disent leurs difficultés dans ces parcours pour touristes où l’anglais semble hégémonique et obligatoire. C’est assez désolant parfois d’entendre certains répéter plusieurs fois des requêtes en anglais, sans varier un instant ni le débit, le contenu ou l’accent, comme si c’était une évidence que tous devaient le comprendre. Ou alors il fallait que l’interlocuteur soit particulièrement arriéré! Dans les villages, ça ne marche pourtant plus du tout!
Nous avons rencontré un Perpignanais d’une cinquantaine d’années un peu déboussolé et frustré, car son anglais quasi inexistant ne lui permettait pas de communiquer dans un pays où pourtant beaucoup de gens sont francophones. De fait, il y a sur le bateau pas mal de passagers dans cette situation, qu’ils soient chilien, brésilien, canadien, italien, suisse ou français. Ils ont entre 23 et 70 ans, le voyage organisé en groupe serait plus facile peut-être, mais ils n’en veulent pas. Et ils galèrent un peu, surtout ceux qui sont seuls : ça nous parait un défi impressionnant!
Le Lonely Planet est dans la même tonalité, puisqu’il donne toujours des adresses où X parle bien l’anglais, indique les guides de même. De même le change est toujours indiqué par rapport au $US. Nous avons pourtant tout intérêt à changer des €, le change est bien plus favorable.
La discussion m’a rappelé des jeunes étrangers, venant d’Asie du sud-est francophone, rencontrés il y a quelques dizaines d’années : cultivés et presque toujours passionnés. Et une aisance étonnante à manier notre langue.

Maintenant, si l’on en croit les guides et la presse, l’éducation n’est pas la priorité au Laos, et les jeunes vont peu au collège -pb de démographie, densité très faible, de transport et d’argent bien sûr-. Mais la connaissance de l’anglais est un gage de réussite.
Piquant : notre compagne de voyage canadienne anglophone de Vancouver avait commandé un « lunch » végétarien pour le trajet bateau, mais c’est moi qui lui ai traduit la phrase (en anglais!) que venait de lui répéter 2 fois une des assistantes de la « Company ». Faut croire que nos compétences langagières (l’assistante lao et moi) étaient bien plus proches! Je ne sais pas si je dois m’en réjouir!

Frontière Thaïlande-Laos

jeudi, 13 février 2014

Le passage de la frontière nous paraît assez compliqué, et difficile à réaliser seuls. Peut-être aussi parce que nous sommes pris en main par la Company, agence au Lao qui gère tout ça, et auprès de qui nous avons signé un contrat hier soir sur le comptoir de la guesthouse sans le savoir. Et sans connaître son nom!

Comme viatique, lorsque le taxi vient nous prendre à 8h, nous avons juste un petit (3cm de diamètre) patch auto-collant à fixer sur notre T-shirt  Nous sommes 3 (une autre cliente, canadienne de Vancouver), le bateau est (?) à 10h30.

Le taxi nous emmène à l’immigration côté thaï, vite fait, puis côté Lao par un pont (tout neuf, c’était ferry dans le guide), puis l’on se trouve 10 devant un bus, puis 60 dans le bus. Puis 200 devant les guichets côté Lao, faut remplir les formulaires, une queue pour présenter les papiers + passeports, une autre pour récupérer passeport + visa et payer ce visa : 1200 kyatts= 30€ = 37$ US, et aussi 300 000 kips Lao.
On a perdu notre guide côté Thaï évidemment, il est resté de l’autre côté. Nous attendons et une autre personne de la Company nous repère et remplace le sticker par un badge beaucoup plus classe, on a maintenant chacun un n°, ça rassure.
Attente assez longue, mais sans inquiétude, pour tendre ses papiers et son passeport. Plus surprenant, quelques mètres plus loin, dans son guichet, le douanier lao présente un ou deux passeports à la cantonnade, en tentant de prononcer le prénom du propriétaire, le tout en souriant (sans doute depuis plusieurs heures!). Comme nous sommes 50 devant, des grands et des petits, vous imaginez! Mais tout le monde se marre, ça se passe très bien.

Ensuite, suivant un autre guide qui nous a trouvés grâce à notre badge et amenés à côté d’un immense panneau de bienvenue, et c’est là que nous avons compris que la « Company » mobilisait 12 personnes au moins pour nous et quelques autres (québecois, italiens et suisses). Taxi d’abord, qui arrive et nous dépose au siège de la Company.
Une fille nous prépare le « lunch » promis dans le contrat- sandwich + boisson -, un autre nous change la monnaie, un autre nous amène près du port, la suivante nous ramène passeports et billets, et le dernier nous conduit à bord. Nous avons pu améliorer le menu à l’un des stops, acheter fruits etc.
Et reprendre le jeu des conversions, puisque pour 15000 kips, on donne un billet de 20000, mais que l’on vous rend 20… baths! donc je reprends pour ceux qui ne suivent pas : 5000 kips = 20 bats = 50 cts, puisque 40 baths = 1€, c’est facile!
Pas sûr que ces échanges de monnaie soient à notre avantage, 10000 Kips, ça vaut 1$ ou 1€? c’est pas pareil, on verra plus loin puisqu’il n’y pas de banque ou autre à l’horizon.

Bienvenue au Laos
Nous sommes sur le bateau, il est 11h, et finalement j’aime beaucoup cette organisation (?) et cette ambiance. Nous partons à 11h 30, 6h jusqu’à Pakbeng

Bienvenue au Laos

7kg extensibles…

jeudi, 13 février 2014

Le voyageur à plus forte raison s’il voyage petits tarifs (low-cost c’est plus péjoratif je trouve) doit s’adapter aux évènements, mais dans certains pays on a l’impression qu’il ne peut rien arriver, que ça passera de toute façon. Le Myanmar n’en fait pas tout à fait partie, on sent bien qu’un détail peut faire problème. Par contre vrai pour la Thaïlande! et peut-être le Laos? nous le saurons demain.
Les petits soucis à Yangon, comme le réseau à la guesthouse qui fonctionne très mal, du coup je n’ai pas pris de supplément bagage, j’ai seulement validé les 2X2 billets : Yangon 8h30 – Bangkok 10H20 puis Bangkok 13h45 – Chiang Rai 15h30. C’est au nord de la Thaïlande, dans le triangle d’or. De là 2h30 de bus jusqu’à la frontière, dernier bus pour Chang Khong à 17h, pas de soucis.
Nous tentons le coup avec nos 2 sacs + besaces à Yangon, au guichet d’Air Asia : c’est écrit en lettres énormes sur nos tickets, sur le comptoir : 7 KG MAXI + ordi/sac à main.

Et sur le comptoir, en lettres énormes!

Et sur le comptoir, en lettres énormes!

Le type a posé mon sac sur le tapis, ça a indiqué 10,2 kg. Il m’a montré le cadran,  a eu l’air ravi pour lui et pour moi et me l’a redonné comme bagage de cabine. Idem évidemment pour celui d’Andrée (7,5 kg environ). Nous avons bien fait de passer du temps à la poste hier pour expédier 3kg de superflu, dont le guide Myanmar. Quand même, entre 7kg et 10 kg…
A Bangkok, elle n’a même pas regardé!
Pour le timing, à Yangon ça semblait mal barré : brouillard d’abord, mais les autres avions partaient; le nôtre = delayed qui clignote. Puis prévu 9h 30, puis Delayed à nouveau. On a attendu plus de 2h, et pas d’explications, sans doute une magouille car l’avion était mi-plein. Nous avions peur d’être juste pour la correspondance à Bangkok, pas grave, il a aussi 1 heure de retard!  Et dire que j’avais appelé en novembre, et que l’on m’avait conseillé de garder 4h mini pour une correspondance. J’ai compris pourquoi!

Le scan a repéré une minuscule paire de ciseaux (pour les photos d’identité des visas): confisquée. Mais pas le briquet, ni le cutter (toujours pour les photos d’identité), ni le coupe-ongle, ni la kalach en pièces détachées et le bazooka.dwg prêt à imprimer dans mon portable (Yves comprendra!).

Comme la v ie était belle, nous avons pris un plat + une bière au snack de l’aéroport de Bnagkok Don Mueng, en attendant la correspondance : un curry délicieux, juste bien côté piment, 8$ le tout. Bon, tout va bien. Pas rassurés pour le timing.
On a atterri à 16h 10 à Chiang Rai, 15mn taxi, bus à 16h 30, guesthouse à 19h15 à Chiang Khong (frontière côté thaï), super, 30mn + tard, on avait payé nos billets « croisière sur la Nan Khan » en slowboat j. Luang Prabang.

Combien ça coûte ?

vendredi, 7 février 2014

La réponse sera sans doute à réviser puisque l’on a pu voir que les prix pouvaient doubler en un en dans certains cas (hôtels, visites…)

Le coût de certains produits ou services est aussi, de manière évidente, parfois différent pour les birmans et pour les étrangers. Nous avons parfois entendu 2 membres de la famille débattre du prix à nous appliquer, en particulier dans les restaus de rue, mais c’est le cas pour les transports. C’est de bonne guerre, tant que l’écart n’est pas disproportionné.

Logement

« guesthouse pas cher » : une chambre seule, douches dans le couloir : de 6 à 15$ (6000 kyatts à 15000 kyatts – on dit shiatts-). Mais on a aussi eu une double pas mal à 14$, avec douche. Le max : 28$ la double avec douches. On ne s’est pas intéressés aux solutions au-dessus…

Repas :

dans la rue, de 1,50$ pour deux (soupe légumes, riz+2 ou 3 légumes) jusqu’à 4$. Faut avoir son eau, ou boire le thé disponible en général sur la table.

Au restau : le birman classique n’est pas beaucoup plus cher que dans la rue, on mange à 2 pour 5000 kyatts (5$), si on prend un lassi ou une bière, on rajoute chacun 1000.

Il y a des restaus plus chers, certains chinois ou indiens, ou des spécialités de poisson, c’est rarement plus de 10$ à 2 sans la boisson, donc moins de 15$.

On a fait des extras dans des zones plus touristiques comme le lac Inle, mais bon : 14$ de plats, et 13$ de vin environ, pas de quoi se ruiner.

Et nous avons presque toujours été satisfaits, à petits prix ou autrement (le plus décevant était le plus cher !). Une prime à quelques restaus de rue, à 2 indiens à Yangon –byriani café et Bharat-, Thanakha Garden à Yaungshwe. Il est vrai que nous ne mangeons pas beaucoup de viande, que l’on aime beaucoup riz et pâtes (chinoises ou autres), poisson, légumes etc. Et que la bouffe indienne nous va bien, si ça ne chauffe pas trop.

Transports

Avions + ou – 100$ entre chaque ville (ne pas prendre myanmar airways, compagnie du gvt)
Train long, mais pas cher
Bus : 12 à 20$ les 10h de parcours
Taxi : 5$ la demie-heure environ
Trishaw: 1,50$ à  2$ le quart d’heure
Les pieds c’est gratuit

Le lac Inle

jeudi, 6 février 2014

Le lac Inle : haut lieu du tourisme em Birmanie. On a trainé pas mal dans Yaungshwe les 2 premiers jours, pour récupérer de la rando, et soigner le bobo d’Andrée (pas de soleil pendant 2jours).

Le dernier jour, on a pris un plan pirogue sur le lac Inle , en définissant juste quelques étapes, pour éviter aussi les échoppes de souvenirs, en nous contentant d’une matinée sous ombrelle (toujours le soleil).

Départ 7h 30, retour prévu 12h 30 (ce sera en fait 14h). Et une bonne affaire puisque nous avons appris que les locations par l’intermédiaire de l’hôtel bénéficiaient d’un meilleur prix.

Le guide connaît notre programme : atelier de tissage de soie, marché flottant de Nan Pan, jardins flottants. Il nous demande nos noms, se présente (Shue ? Hue ?) et l’on apprend très vite qu’il va être père dans quelques mois… pilotis_maison

Il faut une heure pour parvenir à l’extrémité sud du lac, spectacle superbe, des pêcheurs et leur rame qu’ils manipulent avec le pied, des « goemoniers » qui arrachent les fougères (ça y ressemble) au fond du lac pour constituer et nourrir les jardins flottants.goemoniers_birmans

 

Atelier de tissage

Visite très intéressante, organisée et présentée de manière très pédagogique, pour finir par la boutique bien sûr. On a craqué… bien que les prix soient plutôt élevés. Une écharpe en fils extraits de la tige des lotus du lac Inle : une des filles au travail en « produit » 9m par jour, il faut nous dit la charmante demoiselle, un mois de travail pour le fil, le tissage etc. C’est chaud l’hiver, frais l’été, et très léger. On a complété par d’autres bricoles, soie pour les dames, coton pour les mecs, et on a sorti la carte.

Ensuite un petit coup de pirogue pour aller au marché, surtout remarquable par le parking à pirogues justement, agglutinées sur plusieurs rangées. Pas de cris, des sourires et coups de main discrets.

Tout autour, des stands pour touristes, et au milieu les légumes, fruits, la bouffe etc.

Un coco et 2 pailles, le temps de caser mon tsakaumbase à mes 4 voisins qui cassent la croûte, et préparent déjà la chique de bétel pour le dessert, en étalant une pâte blanche sur la feuille avant d’y placer la noix en morceaux, pour la rouler. Grands sourires évidemment, surtout que je leur demande si leur chique est bonne (kaumdè?).

Notre guide nous a proposé la visite d’une fabrique de cigares. On prend, quelques minutes à observer trois femmes qui préparent la feuille de cheeroot (Ressemble à une feuille de nénuphar, ou de bétel!). Un jeune gars nous explique : elles mettent une poignée de tabac parfumé à l’anis ou aux fruits dans une feuille de plastique roulée autour d’une grosse baguette, glissent sous le tabac la feuille de cheeroot, roulent et donnent un coup de pinceau de colle de riz. On coupe et c’est fait.

J’ai goûté, c’est très doux et parfumé, presque à me réconcilier avec le tabac…

Notre guide a mangé, nous buvons un jus frais, et en route pour les jardins flottants.

Nous y sommes seuls, parmi les pirogues des paysans qui plantent dans ces rectangles de terre posée sur l’eau. Shue nous a proposé de faire quelques pas « dans le jardin ». Nous avons donc imité un certain J.C.et marché sur cette couche spongieuse. Etonnant! Andrée pas très rassurée, son ombrelle à la main!umbrella_surJardinFlottant_1

Petit tour dans le village sur pilotis, c’est magnifique.village_flottant

Nous avons aussi visité le grand monastère juste à côté, ses 6sz00 poteaux de teck. Quasi personne, c’est le soir que les touristes viennent voir l’attraction principale du lieu : les chats sauteurs. Il est très beau ce monastère, sans les chats, et dans un cadre superbe!

A cocher aussi : reparations

mercredi, 5 février 2014

Pendant la rando, Alain a constaté que la semelle d’une de ses tennis se décollait ; il a bricolé avec un lacet pour éviter que ça ne s’accentue. Arrivée à l’hôtel, je réalise que mes 2 tennis sont percées au niveau des petits orteils. Nos chaussures respectives nous ont portés au Bénin et ailleurs ; elles nous satisfont tout à fait et on n’a pas du tout envie d’aller faire les magasins de chaussures (qui sont d’ailleurs surtout des magasins de tongs) et de prendre le risque de cloques ou autres. L’option retenue est donc de trouver un couturier ou cordonnier qui nous réparera ça.

Au marché, le marchand de savates nous conduit 3 rangées plus loin où une dame pas toute jeune attend le chaland. Une vieille Singer trône devant son étal. Elle examine la chaussure d’Alain et entreprend de la recoudre avec un poinçon bien particulier. Elle répare aussi les miennes, le tout en mâchant sa chique de bétel. Elle fait tout cela assise sur le sol.

On lui demande s’il a quelqu’un qui pourrait aussi réparer les lunettes car, pendant la rando, un des verres a chu. Mieux vaut dont chercher à sécuriser cela avant qu’il ne le perde ou le casse le verre car Alain a vraiment besoin de ses lunettes. La p’tite dame nous dit qu’on trouvera ça à l’extérieur du marché.

Arrivé à une boutique où il y a un beau bric-à-brac, dont des ordis, Alain dit : « C’est là ! ». Un jeune homme en pasoe cesse son travail en cours et se met en quête d’un tout petit tournevis. No problem : la sécurisation est faite en quelques secondes. A la question du paulaulei (= combien ?) il répond par un grand sourire et « No money ». Alain lui donne quand même un biffeton.

Qualité d’accueil et système D, calme et sérénité, disponibilité et sourires. Que du bonheur !

Tout droits réservés © 2008 Design de StyleShout et Clazh traduit par WordPress tuto