petanque et locomotive

Beaucoup de traces de la présence française, mais l’on voit bien que l’anglais s’installe partout, pour le commerce mais aussi l’enseignement.

Les soldats, missionnaires et fonctionnaires français sont bien passés par là. Cependant, les frontons des édifices affichent la mutation: école primaire voisine avec drug free school. Pas mal de noms français subsistent pour les bâtiments publics, comme ecole de la santé etc. Peut-être parce qu’il est plus compliquė de les effacer? Baguette et croissant sont restés, on sert du pain beurre confiture au petit dej dans les lieux un peu touristiques.

c’est comme chez nous… l’été

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La pétanque est aussi très pratiquée, si possible dans un cadre sympathique. À Panse, ville importante, un championnat était organisé le dimanche. On trouve des bâtiments coloniaux, et aussi des ouvrages plus importants: points, jetée, chemin de fer…

A la frontière cambodgienne, des traces de la ligne et un pont en ruines subsistent. Les français voulaient se rendre maitres du Mekong, et en faire une voie commerciale. On fit venir de France des navires ennplusieurs morceaux pour leur faire franchir par le rail les rapides qui empėchaient la navigation. Une antique locomotive est toujoursvisible,   le tracé de la voie subsiste sous la forme d’un large chemin surélevé.pont_fr_1

Les travaux ont été poursuivis par les Japonais. On n’ose penser à ce que recouvre cette route, à tous ceux qui ont laissé leur santé et leur peau sur ce chantier. J’ai lu, avant de partir, un livre autobiographique d’un hollandais qui à 20 ans avait échappé aux nazis avec sa famille et vivait à Java, il s’engagea dans l’armée hollandaise et fut fait prisonnier sans même avoir porté un fusil, son pays ayant capitulé.

Il fut envoyé en Birmanie, sur le chantier de la ligne de chemin de fer Bangkok-Rangoon (le pont de la rivière Kwai). 60% des prisonniers anglais, australiens, néozélandais ou hollandais ne sont pas revenus. Mais pour les autochtones « enrôlés », famille comprise, par les Japonais, sur le chantier au nord de la Birmanie, il parle de 90% de pertes.dessin-armeeFR-mekong_1
Un autre bouquin sur la révolte de certains jeunes engagés dans l’armée de libération auprès du général Leclerc, et invités à aller poursuivre la lutte au « Tonkin » : le traitement infligé aux populations « suspectes » les a indignés.
A voir les photos du déplacement des demi-bateaux (traction humaine sur les rails), le sort de ceux qui tiraient n’a pas l’air plus enviable!

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