Sulawesi ou Polynésie?
Classé dans coutumes, Sulawesi | By alain |
De l’intérêt de se lever tôt : 4h 30 a l’aéroport, 7h 20 à Makassar, un taxi pour la gare de bus, et à 9h 30 nous partons vers Rantepao et le pays Toraja.
J’exagère un peu, car le temps de tous les petits arrêts de la phase de décollage, il était près de 10h 30, nous étions toujours dans les faubourgs de Rantepao-Ujung Pandang : on utilise l’un ou l’autre nom, le vol va vers Ujung Prabang, mais atterrit à Makassar. Comme le proprio de l’hôtel ne comprenait pas où nous allions, nous avons du lui expliquer que Makassar avait retrouvé son nom en 1990, après l’avoir perdu pour Ujung Pandang à l’indépendance. Même les cartes s’y perdent.
Bus très confortable (28 places, VIP++), ce n’est pas toujours le cas de la route! Les paysages sont superbes, de petits plans d’eau partout : rizières, et sans doute piscicultures, là où l’eau est brassée par de petites roues. On se rapproche de la côte ouest de l’archipel, que l’on va suivre assez longtemps. Il y a de la musique dans le bus, bien sûr, mais pas de TV, ouf!. Musique plutôt sympa, dans laquelle nous avons souvent trouvé des accents polynésiens, rythme, musique, instruments, consonnances, ça collait très bien avec le paysage de bord de mer, pirogues, bananiers, cocotiers, manguiers, flamboyants. On s’y croyait!
S’il n’y avait les rizières, les mosquées et les buffles… Et nous avons bien rendez-vous tout à l’heure, à Rantepao, avec Hélène et Jean-Claude qui arrivent du lac Poso. Timing quasi parfait!
D’ailleurs nous sommes plongés à fond dans le livret d’apprentissage basique de l’indonésien, qui date de notre premier séjour -1992-, et qui a fait sans doute le voyage avec nos enfants il y a 3 ans! Andrée a pas mal profité des bus+vols de ces derniers jours pour se familiariser, ça marche déjà pas mal, beaucoup de sourires. Quant à moi, je sais compter sans pb jusqu’aux millions. On ne se refait pas…
Une phrase type: à la question « Mau kemana? » = « Où allez-vous », que l’on nous a posée plusieurs fois, le livre nous conseille comme réponses : « makan angin » = manger le vent ou « cari angin »= chercher le vent ou encore « cuci mata »= se laver les yeux… Tout ceci pour déjouer la curiosité semble t il naturelle et/ou culturelle des Indonésiens. Mais peut-être que ce genre de réponse peut surprendre…
28 février 2014 à 7 h 54 min
alors ici on n a pas besoin de chercher le vent, il est en train de nous laver les yeux et on en mange une belle portion aujourd hui! Je vous souhaite une belle viree. Bises pour vous quatre.
28 février 2014 à 12 h 30 min
Tu es devenue une vraie Bretonne, dès que l’on parle du temps, tu nous réponds! Il te reste un peu d’accent, mais dans le mail ça va…