Agriculture et nourriture
Classé dans Sulawesi, Vie quotidienne | By alain |
Le riz bien sûr, il y a des rizières partout, parfois en étages par dizaines. Là, c’est le « riz mouillé », il en existe du noir, du rouge du blanc, selon l’altitude et le terrain.
Dans les jardins, c’est le « riz sec ». On le frappe, gerbe par gerbe, pour recuperer les grains.
Tous ces riz sont utilisés pour la confection de plats sucrés (excellent riz au lait de coco au petit déj à Pias Poppies) ou salés (tous les nasi quelque chose par exemple). Il y aussi du riz gluant.
On y pêche aussi, dans les rizières, des carpes par exemple.
Des bandes de canards, parfois tres nombreux, s’y nourrissent ou s’y baignent dans une mare plus profonde, circulaire, d’environ 6m, souvent placée au centre du terrain. Les buffles y prennent aussi leur bain de boue. Nous voyons aussi beaucoup d’échassiers, des hérons de toutes tailles. Certains sont verts ou d’autre couleur, et n’ont pas l’air très affamés, car ils sont parfaitement immobiles: ce sont des leurres -le héron bien éduqué respecte le territoire de ses potes, même en bois- ils sont d’ailleurs associés à de nombreux épouvantails.
Tarot, ignames, patates douces, bananes à cuire (plus longues, en forme de corne), cacao (en juin, quand les fruits sont bien jaunes), café, palmier à huile, dont on tire le vin de palme : la « sève » tombe dans des seaux, et est mise à fermenter, le produit obtenu fait 5° le premier jour,10° le lendemain, puis 15°, selon Piter.
Le dimanche, les hommes jouent aux cartes en consommant ce vin de palme. Ressemble un peu a du cidre, de la piquette, di Helene qui s’y connait!
C’est le buffle qui sert particulièrement dans les champs, mais on trouve aussi des « boeufs du japon », c’est-à-dire des motoculteurs Iseki à hautes roues. Et plus au sud, vers Bira, de petits chevaux, étonnamment nombreux.
En dehors des fruits et légumes, on mange aussi les chiens, les chauve-souris, les pythons, les rats (de rivière, précise t il). Les tortues sont chassées également pour être vendues aux Chinois, Hélène et Jean-Claude en ont « acheté » deux grosses, pour 200 000 roupies chacune (environ 12€) pour les relâcher afin qu’elles échappent à ce sort.