Attention, travaux!

Nous sommes à Pakse, entre Vientiane et le Cambodge.

Gros travaux sur la Road 13, l’artère principale Nord Sud du pays, donc dans toute la ville qu’elle traverse. Nous partons pour 3 jours en scoot sur le plateau des Boloven (collection de cascades).

Connexions peut-être difficiles là haut (1200m, ça va cailler!).

petanque et locomotive

Beaucoup de traces de la présence française, mais l’on voit bien que l’anglais s’installe partout, pour le commerce mais aussi l’enseignement.

Les soldats, missionnaires et fonctionnaires français sont bien passés par là. Cependant, les frontons des édifices affichent la mutation: école primaire voisine avec drug free school. Pas mal de noms français subsistent pour les bâtiments publics, comme ecole de la santé etc. Peut-être parce qu’il est plus compliquė de les effacer? Baguette et croissant sont restés, on sert du pain beurre confiture au petit dej dans les lieux un peu touristiques.

c’est comme chez nous… l’été

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La pétanque est aussi très pratiquée, si possible dans un cadre sympathique. À Panse, ville importante, un championnat était organisé le dimanche. On trouve des bâtiments coloniaux, et aussi des ouvrages plus importants: points, jetée, chemin de fer…

A la frontière cambodgienne, des traces de la ligne et un pont en ruines subsistent. Les français voulaient se rendre maitres du Mekong, et en faire une voie commerciale. On fit venir de France des navires ennplusieurs morceaux pour leur faire franchir par le rail les rapides qui empėchaient la navigation. Une antique locomotive est toujoursvisible,   le tracé de la voie subsiste sous la forme d’un large chemin surélevé.pont_fr_1

Les travaux ont été poursuivis par les Japonais. On n’ose penser à ce que recouvre cette route, à tous ceux qui ont laissé leur santé et leur peau sur ce chantier. J’ai lu, avant de partir, un livre autobiographique d’un hollandais qui à 20 ans avait échappé aux nazis avec sa famille et vivait à Java, il s’engagea dans l’armée hollandaise et fut fait prisonnier sans même avoir porté un fusil, son pays ayant capitulé.

Il fut envoyé en Birmanie, sur le chantier de la ligne de chemin de fer Bangkok-Rangoon (le pont de la rivière Kwai). 60% des prisonniers anglais, australiens, néozélandais ou hollandais ne sont pas revenus. Mais pour les autochtones « enrôlés », famille comprise, par les Japonais, sur le chantier au nord de la Birmanie, il parle de 90% de pertes.dessin-armeeFR-mekong_1
Un autre bouquin sur la révolte de certains jeunes engagés dans l’armée de libération auprès du général Leclerc, et invités à aller poursuivre la lutte au « Tonkin » : le traitement infligé aux populations « suspectes » les a indignés.
A voir les photos du déplacement des demi-bateaux (traction humaine sur les rails), le sort de ceux qui tiraient n’a pas l’air plus enviable!

Les pieds dans l’eau

Notre Guest house à Don Khone est assez minimaliste, en termes de confort, même si elle est très bien située. Les chambres sont en effet sur pilotis; elles ont donc les pieds dans le grand Mékong. GH-DonKhone

Mais les pieds du lit sont eux aussi dans l’eau d’une bassine.
Je reste par conséquent avec mon interrogation pas si essentielle que cela puisque je ne l’ai pas posée avant de partir: contre quel risque ou être matériel ou immatériel étions-nous ainsi protégés?

Baw pen nyang = cool

Nous entendons souvent : on est au Lao!
Baw pen nyang =  = pas de problème

Voyage en pointillés

Nous avions lu que l’une des caractéristiques des habitants du Laos était une sorte de nonchalance par rapport au travail ou à une activité qui ne comporte pas de plaisir, d’occasion de se réjouir.

Peu de raisons de s’en apercevoir jusqu’ici, mais effectivement, lors d’un « dépannage » en minivan, nous avons vu plusieurs personnes descendre leurs affaires, puis changer de décision, remonter dans le minivan en riant et en expliquant sans doute que c’était une erreur, sans que cela ne provoque autre chose que des plaisanteries et sourires des passagers comme du chauffeur.

Voyage en zigzag

Retour des 4000 îles.
9h à Nakasang, on a pris un bus local pour Pakse. bus-local_1

La contrôleuse m’a dit « arrivée à 11h », le patron est venu prendre le p’tit dej avec nous, et a parcouru les pages du guide sur Pakse et Nakasang, on a causé un peu… C’est marché à côté, on a acheté de la brioche, tout le monde aime. ça rigole…famille-velo_1
Le bus quitte la place, la borne de sortie du village indique Pakse 144 km.
Après 3 km et quelques arrêts, il quitte la route principale pour s’engager sur une piste, un type s’est accroché derrière au dernier carrefour. 3 km plus loin, il descend, fait le tour du quartier comme s’il cherchait quelqu’un, puis remonte. Le bus fait demi-tour, puis repart dans l’autre sens.
9h 25, la borne indique Pakse 129 km
Arrêt pour charger des sacs sur le toit, on repart. Nous avons vite deviné ce qu’il y avait dans ces sacs à demi-remplis, et mous : dans le bus sans vitres, au toit de toile, ça sentait plus fort que la veille au bord du Mekong, lors du ramassage des petits poissons séchés… Et comme les sacs sont rangés près des nôtres sur le toit…

9h 45 la borne indique Pakse 124 km, nous avons fait 20km en 45 mn.motos-bus_1
Arrêt pour déposer les motos, et pour que les passagers achètent boissons et nourriture : brochettes d’abats ou de poulet, sachets de mangue verte épicée, sachet de « sticky rice » qu’ils rangent dans des petits pots de bambou avec couvercle. On a pris des mangues, c’est bon et frais, ça pique un peu!
On repart, ça roule bien, c’est plat et tout droit. La moyenne remonte. 12h 15, on arrive à Pakse, finalement le voyage aura duré 3h, il me semblait que 2h seulement était très optimiste (75 km/h en s’arrêtant souvent, c’est difficile).

Cascades et pêcheurs .

Nous avons loué un vélo et entrepris de faire le tour de l’île Don Khone. Après quelques kilomètres, un panneau indiquait Restaurant Waterfall et pont suspendu. J’ai pensé que c’était un panneau promotionnel pour attirer le client car le restau en question se trouvait en retrait du chemin.

Nous y sommes allés, avons dépassé le restau-bistro fermé, franchi un pont de bambou et croisé 2 enfants. La petite fille m’a offert une branche de bougainvillées roses. Nos remerciements et sourires ne lui ont pas suffi; elle s’est frotté le ventre pour nous faire comprendre qu’elle avait faim, sans doute. Nous n’avons rien voulu lui donner;  elle nous a fait comprendre qu’elle voulait être prise en photo. Ok pour ça!

Les fleurs étaient prêtes...

Les fleurs étaient prêtes…

Un peu plus loin, au détour du chemin, on découvre une belle cascade, une plage de sable blanc, des pêcheurs qui installent des sortes de nasses, un de couple de touristes et, pluis loin, un couple de Laotiens. Et personne d’autre sur ce beau site.
Le lendemain, notre tour de vélo nous emmène à une autre cascade qui doit être bien plus importante car l’accès est payant et le site est aménagé et très propre. Les vues sont superbes et les cascades multiples. En m’approchant du bord, je découvre une femme et un homme pas tout jeunes et bien burinés qui,  accroupis sur la roche, ramassent de tout petits poissons. On va « discuter » avec eux. poisson-seche03_1

Ces petits poissons sont pêchés dans des nasses puis posés sur la roche où ils sèchent durant 3 jours, avant d’être ramassés. Ici et là, on aperçoit en effet des pêcheurs et des petites installations de bambous destinées à piéger le poisson.

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Nous n’avons jamais vu ces petits poissons sur les tables des restaurants; par contre, nous en avons vu beaucoup sur les étals des marchés. Nous apprendrons plus tard qu’ils servent à confectionner la sauce au poisson et un pâte de poissons.poisson-seche04JPG_1

Les poissons au marché.P1040625_1

Moto ou velo?

Nous avions lu quelques récits sur des parcours moto sur le plateau de Bolaven, qui se trouve à une trentaine de km de Pakse. Mais pas trop d’infos sur les hébergements etc. Comme nous ne sommes pas trop moto ou scoot, et préférons baskets et vélos (désolés pour Gérard, Christian, François, Jean-Charles, Hervé, Franky..), nous avons tenté la location de vélo, mais Paksé le dimanche à bicyclette, c’est pas ça, de plus au milieu des travaux…

Pas de chemins agréables ici!

Pas de chemins agréables ici!

Et tous nos informateurs locaux ou internationaux nous ont confirmé que la randonnée 2-3 jours avec guide n’était pas encore développée, sinon en partie par les agences de voyage locales.
Nous nous sommes donc laissés convaincre, après discussion : va pour la moto.
Andrée, l’avant dernière fois c’était en en 1975, la dernière en 1990 à Rangiroa, atoll du Pacifique où comme chacun sait la circulation est très dense. Moi, je n’avais jamais piloté de vélo avec moteur, même électrique (blocage à cause de vieilles histoires de famille). Mais comme il n’est jamais trop tard pour…
Très recommandée, Mrs Noy et son coéquipier belge Yves, qui détaille tous les soirs (français 18h-19h, anglais 19h-20h) les 2 parcours sur le plateau :
la petite boucle, 4 cascades, 200 km en 2 jours et une nuit,
la grande boucle, 7 cascades, ou plus, 350 km en 3 jours et 2 nuits.
Nous avons fait la petite boucle en 4 jours, 3 nuits, 5 cascades et beaucoup de rencontres et plaisirs, mais on aurait pu y passer 7 jours!

j'ai un peu triché, c'est vrai

Nous avions une autorisation spéciale, là…

C’est pas mal, on prend la moto avec le plan, on la ramène quand on veut, et on paye à la journée (50000 kips = 5€/jour). Certains partent pour 2 ou 3 jours, ramènent la moto, et reviennent en bus local pour passer la semaine. Nous en avons rencontré, un couple et 2 enfants de 5 et 8 ans, chez Mr Vieng et Mrs Noy, qui font du café bio (il dit « organic, nothing chimic »).
D’autres aussi, qui sont revenus, plusieurs fois, et finalement sont restés, définitivement.
Notre conclusion, c’est que ce machin fragile et bruyant ne nous plait pas plus que ça. Il permet il est vrai de s’arrêter, de visiter plusieurs cascades, c’est quand même le thème majeur d’un tour sur le plateau. Cependant on peut aussi prendre le temps et le bus local, pour faire au moins 2 arrêts plus ou moins longs, chez Mr Vieng et à Tad Lo par exemple. Et y faire une rando à la journée, avec un guide de l’O.T. local, comme nous l’avons fait dans ce village.
On peut aussi se payer un « trek » à 150$ dans les agences de Pakse, mais c’est une autre histoire.

Cascades et chambre d’hôtes

Une pancarte « Coffee organic, peanuts, homestay » = un petit paradis!welc_2
Nous avons garé la moto, Andrée a demandé tout de suite : « on peut dormir? », Vieng a répondu « not very confortable, just a dorm », on a dit « c’est parfait! ».

On en avait déjà marre de la pétrolette, et l’endroit nous plaisait beaucoup. Mme Noy a ensuite refusé 7 clients car c’était complet.
On s’y arrete pour regarder, boire un verre d’eau et grignoter quelques arachides grillées (voir la suite…) ou bananes, en profitant des hamacs (c’est gratuit jusque là), déguster un café chaud ou glacé, visiter la plantation de café et le village (+ ou – une heure, Vieng a bcp à dire!), et éventuellement manger et dormir. Devinez ce qu’on a fait?
C’est joli, convivial, très propre, et on est accueillis, je ne sais comment dire, naturellement, c’est simple et spontané. Ce couple d’une trentaine d’années et leurs 2 enfants, c’est étonnant, propose une sorte de maison d’hôte (d’où « homestay ») avec production de café et arachides, et participation des « clients ». C’est de l’écotourisme, sans l’affichage. Le projet a démarré il y a 2 ans, Guy et Zouzou n’ont sans doute pas visité, mais nous sommes certains que ce projet, ce lieu, ces gens leur aurait plu!
La cuisine est vite investie, nous nous sommes retrouvés à table avec 7 touristes, le couple français, une autre Française, un jeune couple allemand.

un M, puis un S, un M, un S

un M, puis un S, un M, un S

Puis à partir de 21h à griller des arachides dans des woks, sur 2 foyers, puis 4 foyers allumés par Mrs Noy, à dessiner des M et des S à la cuiller en bois, et à brasser en anglo-franco-lao-espagnol (Bjorn l’Allemand et Pauline la Française avaient travaillé en Bolivie tous les deux), et ce jusqu’à 1 heure du matin!
Le lendemain, visite des plantations de café; on a d’abord attendu 10h (le bus local aurait pu déposer quelques touristes), puis un trio de motards français qui n’avaient pu dormir la veille et sont revenus.

Donc départ à 11h 30. Très intéressant, Mr Vieng cultive de l’arabica, du robusta, et de l’iberica (plus cool, plus productif, moins bon, acheté par les « companies » .. pour nous!). Lui ne propose aux clients que le bon, le robusta surtout, grillé par lui (voir plus loin Tad Lo et le café grillé).

drôles de grains!

drôles de grains!

Leçon de choses, flore + faune (fourmis rouges cueillies en haut d’un caféier, à peine écrasées par Vieng, et proposées à la dégustation : M…, 8 ans, et Alain, bcp +, ont testé. Un petit goût acidulé qui peut remplacer le citron dans les salades).

pas franchement bon, quand même!

pas franchement bon, quand même!

Puis, comme promis par Alain à M…. et sa soeur A…. dès le matin, balade et baignade à la rivière. Le piège! un quart d’heure de marche, derrière l’école, un sentier, et… une vallée comme dans les films : des enfants qui jouent, quelques rochers pour la lessive.

Nous y avons passé 2 heures, puisque les parents des 2 enfants nous avaient rejoints pour faire la lessive … et causer. Comme d’autres qui passaient.riviere_vieng

Il était 15h, nous étions toujours là, eux, ça faisait 7 jours, ils ne voulaient visiblement pas que l’on parte!

ça on n’a pas essayé

ça on n'a pas essayé
Mais bon, fallait y aller!
Nous avons décidé de remonter au village, juste le temps de revendre nos Kyatts birmans oubliés dans une pochette à un Népalais de passage qui se rendait au Myanmar , nous avons quitté cet endroit très convivial.. pour un autre, 25 km de moto plus loin.
Tad Lo, c’est pas mal non plus.. Nous y sommes restés 2 nuits..

Couchers de soleil lao

Le SUNSET: une tradition universelle? Depuis le début de nos vacs, nous n’avons vu ni pluie, ni nuage  quasiment. Le soleil est au rendez-vous tous les jours.
Et tous les jours, que ce soit en Birmanie ou au Laos, il y a une sorte de tradition qui veut que l’on recherche le meilleur endroit et qu’on s’arrête pour admirer le coucher de soleil. Il est vrai que ce sont quand même les touristes plus que les populations locales qui se plient à ce rituel, même si celles-ci aussi marquent une pause. C’est tellement identifié comme un plus que pullulent les panneaux SUNSET pour indiquer l’endroit propice. Celui-ci peut être en hauteur, sur le site d’un temple par exemple ou encore sur les rives d’un fleuve….
C’est un moment où les appareils photos et caméras sont très actives; on a vu plusieurs fois des personnes monter assez haut avec du gros métériel (appareils impressionants, zooms énormes, trépied….).

A Luang Prabang, un des lieux réputés est le Mont Phousi où se trouve un temple. Nous y sommes grimpés et avons constaté qu’il n’y avait qu’une toute petite esplanade d’où observer le spectacle. Il y avait vraiment beaucoup de monde et autant de nationalités; il y avait des jeunes et des moins jeunes; s’y trouvait notamment un jeune couple d’Espagnols qui voulaient absolument être pris en photo, s’embrassant à pleine bouche, sur fond de soleil couchant. La jeune femme qui tirait la photo a joué le jeu et la jeune amoureuse était toute gênée de cette mise en scène, devant tous ces inconnus et leurs appareils photo!
J’ai fait comme tout le monde, parce que je suis un peu fashion victim ou romantique, j’ai fait plein de photos du coucher de soleil!
Une question tout de même, après avoir mis toutes ces images en boîte; pourquoi ici l’horizon ne s’embrase-t-il pas comme chez nous quand le soleil a disparu?

 

Il fait froid à Tad Lo

Si Nam = rivière, Don = île, Tad signifie cascade
La petite boucle que nous avons choisie de suivre prévoit plusieurs visites de cascades sur le plateau des Lolaven. Qui dit plateau, dit altitude et donc probable changements de température. Nous étions à plus de 1000m.
Nous le savions et avions emporté la polaire mais cela n’a pas suffi. Heureusement que notre hôte avait des couettes en réserve! Il est vrai que le bungalow qu’il nous a loué est plutôt rustique et ouvert à tous les vents; il est en grande majorité fait en bambou, d’où son nom « Bamboo hut », ce qui ne rend ni les murs, ni le sol étanches au vent et au froid.
Il est équipé d’un wc, lavabo et douche chaude qui se trouve à l’extérieur; ses murs en planches ne sont pas clos, et ne montent pas bien haut rendant l’intimité assez approximative.. Le propriétaire m’a expliqué, lors de la visite de la chambre, qu’il fallait que je prenne ma douche avec un sarong -qu’il fournit avec la serviette de bain-, à cause du voisinage.
Le premier soir, je me suis douchée avec le sarong, ce qui n’est pas très agréable, mais le lendemain matin, vue la température, je m’en suis abstenue.

un monstre poilu en cage!

un monstre poilu en cage!

Le planches de la salle de bains ne sont en effet pas jointives du tout et certaines ne dépassent pas 1,20m. Pour autant, je me demande bien pourquoi, il n’a pas aussi demandé à Alain de se doucher en sarong aussi!

La baignade des éléphants

Nous savions qu’à 16h30, les 2 éléphantes du site se baignaient dans la rivière, devant l’hôtel Resort. Samlo, le guide que nous avons pris pour une rando à la journée, a fait en sorte que nous soyons de retour pour assister au bain des pachydermes.
C’est une animation fort sympathique. Ces 2 grosses bêtes promènent les touristes durant la journée; quand ils ne sont pas occupés, leurs pattes sont attachées par des chaînes à un arbre. Ils ne respirent donc pas  toujours la joie de vivre.
Le Laos est un pays réputé pour ses nombreux éléphants, mais nous n’en avons pas vu beaucoup.

A 16h30, monté par un jeune cornac, le premier bestiau est descendu de son pas majestueux, lent et impressionnant. Elle entre tranquillement dans l’eau, boit beaucoup avec sa trompe et avance jusqu’à l’endroit le plus profond, à mi-hauteur de sa stature environ. Et là, elle se met à faire le sous-marin: descend, remonte, sur le côté droit puis le gauche, et ce plusieurs fois. Le cornac réussit à se maintenir sur la bête et à ne pas être trempé ni coulé; il gratte le haut de la tête de l’éléphante et lui parle.Il y a une réelle commP1040903_1unication entre l’homme et l’animal.
La seconde éléphante arrive sur la rive, montée par un cornac plus âgé; elle rentre dans l’eau pendant que sa copine en sort et joue la même scène que celle-ci.
Les spectateurs sont nombreux, à quelques mètres; les caméras sont actives. Pendant tout ce temps, je suis un peu restée sur la réserve, pensant qu’à un moment ou un autre, l’une ou l’autre des gentilles bestioles allait nous arroser! Mais non, on n’a pas eu droit à la douche froide!
Le scène observée de si près m’a fait découvrir que ces petites bêtes ont quelques poils sur le sommet du crâne, ce qui  fait une petite coupe à la brosse.
C’est un joli spectacle, paisible.

Bonnet et Iphone ont été rajoutés à la panoplie

Bonnet et Iphone ont été rajoutés à la panoplie

Quatre bonzes ont assisté au spectacle, comme nous, dont l’un totalement emmitouflé de la tête aux pieds, dans un gros bonnet et d’épaisses chaussettes de laine, le tout dans les tons ocre bien sûr!

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