Flash spécial Anaëlle!

Pour tes 7 ans, nos bisous se sont envolés de l’autre bout du monde.

Nous sommes certains que tu les as déjà sentis sur ta joue. Tu en offres quelques uns à Salomé!

Bisous de Mamie et Papi voyageurs

Bisous de Mamie et Papi voyageurs

Funérailles et cérémonies en Toraja

Le guide nous dira : vous mettez votre argent dans les voyages, nous ne pensons pas à ça ici, pour nous pas d’argent à la banque, tout est destiné aux funérailles! Participer à une cérémonie est un passage obligé pour le voyageur, tant cet événement est capital pour les Toraja.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

A la guesthouse, plusieurs voyageurs nous avaient dit leur difficulté, sinon leur répulsion à vivre ces moments. Les familles dépensent beaucoup d’argent, et plusieurs porcs et buffles -les volailles, c’est pour les fêtes joyeuses- sont sacrifiés pour nourrir les invités (plusieurs centaines). Dans nos sociétés, ces choses-là se font à l’abri des regards, les convives préfèrent souvent n’en rien savoir! Ici c’est l’inverse…

Nous y voila, à 9h après une quinzaine de km a travers les rizières sur des pistes cahoteuses, avec notre guide francophone, Piter Sui.OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Une grande cour fermée sur 3 côtés par des rangées de chapiteaux en bambou, où sont assis des hommes habillés de noir. Le guide nous installe dans l’un d’entre eux, où se trouvent 4 ou 5 hommes qui fument et boivent du café. Nous nous installons à l’un des angles, et des jeunes filles viennent nous apporter gâteaux et café ou thé.

Une petite discussion s’engage, à propos de l’un des hommes qui est un ami du guide, ils étaient à l’école ensemble. C’est lui qui nous a invités aux funérailles de sa mère. On nous interroge aussi sur nos âges, sujet qui revient souvent.
Quelques cris un peu plus loin, ce sont 2 des cochons que l’on avait vus plus bas en arrivant. Jean-Claude les avait surpris dans une position compromettante, profitant joyeusement de la vie. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Un des hommes semble en tirer un par la queue, juste le temps de jeter un oeil, il nous a semblé voir un jet de sang.

Effectivement, une bête imposante est allongée sur le flanc, l’exécuteur a frappé de son kriss sous la patte antérieure gauche, et est déjà en train de lui ouvrir le ventre. 2 ou 3 hommes recueillent le sang, d’autres nettoient les intestins, les testicules. Tout ira dans la grande marmite tout à l’heure. 2 autres apportent une bouteille de gaz et un énorme lance-flamme, et commencent à griller la peau du cochon.

On ne mégotte pas!

On ne mégotte pas!

Le guide nous appelle un peu plus haut, c’est le moment important, le sacrifice des buffles, au milieu de la cour, devant le parterre des chefs de village et le chapiteau de la famille. à suivre…

Le buffle et la mort

Au tour des buffles donc.

Le buffle est une composante essentielle de la société, le lien entre le vivant et la mort, un monnaie parallèle puisque le nombre de sacrifiés indique le statut de la famille, et que chaque bête coûte une fortune eu égard à ce que gagne un Toraja.

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Plusieurs jeunes hommes vêtus de noir amènent chacun un énorme buffle au milieu de l’esplanade, autour d’un gros pieu de bois planté dans le sol. Les « gradins » se remplissent, jeunes et moins jeunes, et les pleurs des femmes de la famille montent un peu en intensité. On repousse aussi les téméraires dans les chapiteaux.

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Un des hommes attache l’une des pattes d’un des « kerbau » -buffle- au pieu central, un second soulève calmement et doucement le mufle de l’animal en tirant sur l’anneau passé dans le museau. Il a prépare son kriss, un seul coup a la gorge, la bête a un sursaut, un autre et s’écroule sur le flanc.

Sacrifice

Il y a eu débat avant de coller cette image…

 

Dans la foule, pas de mouvements ni de cris, on nous dira plus tard : ce sont des professionnels. D’autres sont plus circonspects…

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Quelques minutes et un second animal est attaché au pieu, un autre exécuteur officie, il lui faudra donner un coup de grâce a la victime cette fois.

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Un moment assez étrange…

Le suivant est très calme et regarde le buffle longuement, l’a caressé  avant d’effectuer un geste lent et précis, que l’on pourrait qualifier de respectueux. Là, quelques murmures derrière moi, sans doute d’approbation du geste du pro, qui semblait avoir un rôle particulier dans l’équipe. Après le sacrifice, l’exécuteur essuie son kriss sur le flanc de sa victime a terre.

Tout ceci semble rodé, il n’y a pas d’excitation, c’est un rituel qui s’effectue, dans le léger fond sonore  fourni par les pleurs des femmes, les quelques rires lorsqu’un animal a un sursaut un peu violent, sinon se lance dans quelques bonds, et les commentaires des spectateurs.

Un cameraman filme le tout, comme dans les mariages chez nous : il faut garder trace de l’évènement.carcassesCamera_1

Il n’est évidemment pas possible de déplacer les carcasses des bêtes (une tonne plus ou moins..), ce qui fait que les suivants s’écroulent parfois sur les corps des autres. Il y en a maintenant 7 dans l’arène, sur ce plateau entoure de cabanes de bambou et de collines verdoyantes. Tableau sanglant, mais qui a quelque chose d’allégorique : le solennel , le rituel priment sur la brutalité.

D’ailleurs, presque aussitôt, plusieurs hommes commencent à préparer les bêtes. La peau sera revendue 100€ environ, elle l’est déjà sans doute : les chefs de villages répartiront les morceaux de viande selon la caste, l’importance ou la proximité des invites avec la famille.

Dans cette famille de moyenne caste, il y a 7 enfants,  on a sacrifié 7 buffles et un nombre indéterminé de porcs ce jour-là, et quelques autres les jours précédents. Piter evaluait le cout de ces ceremonies à plusieurs dizaines de milliers deuros. La société Toraja comporte 3 castes, depuis la suppression de l’esclavage en 1945 : haute, moyenne, et basse (serfs ou métayers).

Chaque famille dispose d’un espace approprié pour les cérémonies, Piter nous dira : « l’objectif de la vie d’un Toraja, c’est la mort. La fonction sociale de cette cérémonie, c’est de nourrir tout le monde. Tout notre argent va aux animaux, les buffles bien sûr, les porcs, et aussi les rizières ».

Autres rites funéraires

Après la cérémonie d’adieux, quelques éléments d’information complémentaires sur les traditions mortuaires. Piter nous a fait visiter:

– des tombeaux traditionnels. Certains de ses ancêtres ont été embaumés et ensevelis dans des cercueils en bois sculptés; ceux-ci ont ensuite été  déposés sur des traverses en bois scellées dans la roche d’une falaise, a plus de 3 ou 4 metres de hauteur. nous en avons vu quelques spécimens, en plus ou moins bon état, délavés par le temps; des os sortent de certains de ces cercueils qui ne sont plus hermétiques…

tombeaux

– Des tombeaux réservés a la noblesse. Ailleurs, à quelques kilomètres, des cavités ont été creusées dans une autre falaise abrupte, à 5 ou 6 mètres. des professionnels creusaient des orifices destines à accueillir le corps enseveli dans des bandelettes et embaumé, en position couchée.

Une porte venait clore ce lieu de sépulture devant laquelle etait posée une effigie du mort, chargée de protéger celui-ci mais aussi de rappeler qui occupait ce lieu. Cette statuette, appelée tau-tau, était sculptée dans un morceau de jaquier. Une autre statuette est ajoutée chaque fois qu’un nouveau membre de la famille est enterré là. Un balcon en pierre retient ces tau-tau. Ainsi avons-nous vu cette falaise où reposent des membres d’une dizaine de familles, représentés par ces statuettes habillées qui tendent les mains, paumes tournées vers le ciel.

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– Des tombeaux spécifiques pour les bébés. Au pays Toraja, on appelle bébés les enfants qui n’ont pas encore dent. En cas de décès accidentel ou de maladie, le corps est enveloppé dans de la fibre d’ananas et déposé debout dans le tronc creusé d’un gros arbre.

Un professionnel creuse un orifice adapté pour accueillir le corps. Ce trou est ensuite rebouché par un morceau d’écorce de palmier qui est fixé au tronc par des chevilles en bois. Piter n’a pas su nous indiquer le nom français de cet arbre qui ressemble au banian.

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L’arbre que nous avons vu est situé dans une forêt de bambous; l’accès est très propre. Une petite barrière de bambous protège l’arbre sur le tronc duquel on observe une trentaine d’orifices obstrués par ces morceaux d’écorce de palmier. On voit aussi des cicatrices de trous plus anciens; l’écorce s’est reconstituée, laissant tout de même une trace bien nette de cette vieille sépulture.Le corps du bébé est posé en position verticale car il va continuée à grandir avec l’arbre, se rapprochant ainsi du ciel.

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Grâce à toutes les explications données par Piter, ça a a été une journée très instructive, autour du thème de la mort en pays Toraja. Intéressante, impressionnante parfois, variée et illustrée, étrange et étonnante aussi. Autres lieux, autre temps. autres moeurs.

Piter nous a rappelé à plusieurs reprises que la communauté toraja est chrétienne protestante ou catholique, mais n’a pas pour autant renié ses croyances ancestrales animistes qui demeurent ancrées très profondément. Il dit qu’ils sont pago-pago, c’est-à-dire qu’ils se partagent ces deux croyances; il précise à 80% pour les croyances ancestrales et 20% pour la foi protestante. Je me demande bien comment les représentants de l’église protestante évaluent cela et considèrent ces pratiques.

Buffalo sauvé des eaux

Avant de quitter le pays Toraja, nous avons fait une ballade dans les rizières. Ce qui a permis à Buffalo Jean-Claude de montrer sa bravoure en sortant ce buffle d’une situation périlleuse.

Nous n'avons pu esquisser un seul geste...

Nous n’avons pu esquisser un seul geste…

Agriculture et nourriture

Le riz bien sûr, il y a des rizières partout, parfois en étages par dizaines. Là, c’est le « riz mouillé », il en existe du noir, du rouge du blanc, selon l’altitude et le terrain.

Devant, ce sont les cacaoyers

Devant, ce sont les cacaoyers

Dans les jardins, c’est le « riz sec ».  On le frappe, gerbe par gerbe, pour recuperer les grains.

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Tous ces riz sont utilisés pour la confection de plats sucrés (excellent riz au lait de coco au petit déj à Pias Poppies) ou salés (tous les nasi quelque chose par exemple). Il y aussi du riz gluant.

On y pêche aussi, dans les rizières, des carpes par exemple.

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Des bandes de canards, parfois tres nombreux, s’y nourrissent ou s’y baignent dans une mare plus profonde, circulaire, d’environ 6m, souvent  placée au centre du terrain. Les buffles y prennent aussi leur bain de boue. Nous voyons aussi beaucoup d’échassiers, des hérons de toutes tailles. Certains sont verts ou d’autre couleur, et n’ont pas l’air très affamés, car ils sont parfaitement immobiles: ce sont des leurres -le héron bien éduqué respecte le territoire de ses potes, même en bois- ils sont d’ailleurs associés à de nombreux épouvantails.

Je n’ai pas trouve son nom…

Tarot, ignames, patates douces, bananes à cuire (plus longues, en forme de corne), cacao (en juin, quand les fruits sont bien jaunes), café, palmier à huile, dont on tire le vin de palme : la « sève » tombe dans des seaux, et est mise à fermenter, le produit obtenu fait 5° le premier jour,10° le lendemain, puis 15°, selon Piter.

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echelle de bambou pour aller recueillir le jus

Le dimanche, les hommes jouent aux cartes en consommant ce vin de palme. Ressemble un peu a du cidre, de la piquette, di Helene qui s’y connait!

C’est le buffle qui sert particulièrement dans les champs, mais on trouve aussi des « boeufs du japon »,  c’est-à-dire des motoculteurs Iseki à hautes roues. Et plus au sud, vers Bira, de petits chevaux, étonnamment nombreux.

En dehors des fruits et légumes, on mange aussi les chiens, les chauve-souris, les pythons, les rats (de rivière, précise t il). Les tortues sont chassées également pour être vendues aux Chinois, Hélène  et Jean-Claude en ont « acheté » deux grosses, pour 200 000 roupies chacune (environ 12€) pour les relâcher afin qu’elles échappent à ce sort.

Pause Robinson et avions…

Demain, depart a Liukang Loe, une ile que l’on voit en face de notre bungalow. Jean-Claude nous a trouve un hebergement super, sur la plage. Il faut dire que celui propose par les guides n’etait pas top, sans parler de la betonniere apportee hier pour l’extension. Et comme ici ca marche surtout le week-end et vacances, du tourisme local, du choix et des prix interessants.

On  restera 4 jours sans doute (Helene et Jean-Claude  plus longtemps si affinites). Pas d’Internet la-bas… Pause du blog j. 11 ou 12/03 ou plus. Apres c’est Kijang, bus peut-etre, taxi et 3 vols pour arriver a Noumea le 12 mars a 18h.

Nous n’y resteront pas beaucoup, car Sam et Jose nous ont prepare un programme tres complet, d’apres nos derniers echanges!

L’habitat du pays Toraja

Le tongkonan est l’un des traits très visibles et marquants de la culture toraja. C’est une haute et majestueuse maison traditionnelle aisément reconnaissable car les deux extrémités de son toit sont relevées. Selon notre guide Piter, cela représente les cornes de buffle ou la proue et la poupe d’un bateau, qui les a transportés ici.
Elle est faite en bois, sur pilotis; ce sont des gros troncs cylindriques et bien lisses qui supportent toute la structure et protègent des rats et crabes.
L’étage constitue la partie à dormir; des toutes petites fenêtres éclairent l’étage. La partie inférieure qui est ouverte sur les 4 côtés et est donc plus ventilée; c’est le lieu pour les repas mais aussi le repos en journée, et le stockage.

La maison et le grenier à riz

La maison et le grenier à riz

Le toit était fait d’un épais chaume mais progressivement, il est remplacé par de la tôle de couleur rouge brique, assez souvent.
Cette maison traditionnelle est tribale; elle appartient à la famille, au sens large, ne peut être vendue ni échangée; quand des travaux sont à réaliser, chaque membre de la famille apporte la contribution qu’il peut.
Sur le pilier porteur de la façade sont accrochées les cornes des bufles qui ont été tués au fur et à mesure des différentes cérémonies funéraires qui ont endeuillé la famille. J’en ai compté 45 sur un de ces piliers et il y en avait bien autant sur des piliers des côtés.

cornes de buffles

Le bois dans lequel le tongkonan est construit est un bois très dur et résistant. Le dessous du toit de chaume est fait en bambou.Selon Piter, certaines ont 500 ans et ce type de construction se retrouverait aussi à Sumatra et Kalimantan..

La façade est toujours orientée au Nord. Même si la populatioln toraja est essentiellement chrétienne, les croyances ancestrales animistes sont très présentes, tant dans la costruction de l’habitat que dans la vie quotidienne. Pour eux, le Nord étant dédié aux dieux, le Sud représente le paradis (l’enfer n’existe pas), l’Ouest la mort et l’Est la vie.. Les placentas des naissances de la famille sont enterrés entre les piliers, à l’ouest de la maison.
Tout le bois de la façade, comme des côtés est sculpté de dessins géométriques et de figures symboliques de buffles, de soleil, de riz et très représentatives pour le coq et le kriss. Le bois est d’un marron sombre et ces sculptures sont colorées dans les 4 couleurs traditionnelles et naturelles: le rouge, le jaune, le blanc et le noir. Les couleurs aussi ont un sens particulier défini par les croyances: le noir pour le deuil, le rouge pour le courage, le blanc pour la pureté, le jaune pour la carnation des dieux.
Le dessous de l’étage aussi est ainsi coloré.

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Face à chaque tongkonan, se trouvent des a’lang (=des greniers à riz) qui sont des constructions identiques mais en bien plus petit. Ils sont faits sur pilotis aussi; le premier niveau, ouvert sur les 4 côtés sert à recevoir les invités, la famille. L’étage sert à stocker le riz. Seules les femmes sont autorisées à remplir le grenier.

Partout, dans la pays toraja, nous avons vus ces tongkonans, y compris de construction récente. Il est manifeste que ce n’est pas seulement pour les touristes que quelques unes sont entretenues ais que cette tradition demeure très vivace.

Balade à la cascade

Notre guide Piter nous a emmenés en voiture pour une balade aux abords de Rantepao, rizières, villages et marche jusqu’à la cascade. Eh oui, encore une! La route pour y accéder est superbe car nous sommes face à la montagne dont les pentes sont totalement aménagées en rizières. C’est inouï ce que le travail humain peut produire; c’est vraiment très beau! De superbes dégradés de verts et des petits hommes au loin dans leurs chemises.

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Avant de prendre l’escalier bien pavé et le petit chemin qui permettent d’accéder à la cascade, une petite dame nous demande le droit d’entrée, de 10000 roupies par personne.Cet argent est réclamé depuis un an seulement; il sert à payer la gardienne qui entretient les abords et ramasse les déchets.

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Nous sommes seuls à la cascade jusqu’à l’arrivée d’un jeune couple d’ados et 2 jeunes qui sef ont une séance photos romantiques. Ils sont tout mignons!

 

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Je trouve que les garçons sont très coquets
La jeune fille demande à poser avec Hélène, appuyant sa tête tendrement sur l’épaule de celle-ci

Organisation, transports, guides etc.

Au Myanmar, ce sont les GuestHouses qui se chargeaient très souvent des réservations tant pour les hébergements que pour les transports. Au Laos, nous avons beaucoup utilisé les infos glanées sur Internet et les rencontres avec d’autres voyageurs.

A Rantepao, nous avons été bien aidés par Piter, le guide. Lorsque nous lui avons parlé de Bira, et de l’île proche, il nous immédiatement parlé de son copain Ramli, qui possède une pension avec bungalows sur l’île de Liukang Loe (300 habitants). Hasard, Jean-Claude a lui la carte de cet établissement, que lui a recommandé un couple de Canadiens rencontrés dans les îles et habitués des lieux.
Comment y arriver assez vite, pas trop cher et sans trop de galères…
Nous essayons de repérer les moyens de transport vers le sud-est et envisageons de passer par le centre (lac Tempe), puis la côte est, mais le temps et le peu l’envie d’y mettre l’organisation et l’argent nécessaires (peu de tranports collectifs réguliers) nous font vite reculer. Piter nous fait plusieurs propositions, on compare avec un retour par la côte ouest.
Finalement, nous choisissons le bus de nuit vers Makassar, très confort, comme à l’aller.

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Piter reprend son téléphone et nous propose un « Kijang charterisé » à partir de la gare routière du sud. C’est-à-dire que le bus nous dépose au dernier arrêt près de la gare sud, et qu’un minivan avec chauffeur vient nous y prendre. Un peu plus cher, mais nous y sommes en une nuit + une demi-journée, sans avoir à gérer ni des transports intermédiaires (bemo, taxi…) souvent relativement onéreux, ni les correspondances.
Tout se passe parfaitement, arrivée du bus à 5h, à 5h 10 nous sommes dans le minivan.
Un premier arrêt un peu nulle part, après 1h de route, un homme s’approche et se présente, en anglais, comme.. le neveu de Ramli, de la guesthouse de l’île! Il est prêt à prendre la suite en main. Nous lui avons dit que nous comptions rester deux ou trois jours à Bira avant de rejoindre l’île. Ouf! un peu plus nous étions dans l’île à 11h!
Durant toute cette étape, nous aurons l’impression d’être téléguidés vers notre but. Ce n’est pas toujours ce que nous apprécions! Nous aurons des tas de propositions de transport (speed boats à 250 000 roupies quand même!), d’hébergements à Bira. Il est vrai que le village près de la plage propose beaucoup d’hébergements, et qu’il s’en construit encore.
Nous pourrons d’ailleurs constater que les bouquins dont nous disposons (Lonely Planet et Michelin très récents) ne fournissent pas non plus une information très fiable, par exemple quant aux hébergements et même visite et opportunités diverses à Bira par exemple. Il faut trouver le bon compromis, entre les infos intéressées, le manque de documentation et de plans précis, et les oublis volontaires ou pas (nous ne saurons qu’en y arrivant qu’il existe 2 hébergements sur l’île).
Bilan : de bons choix, puisque nous avons rallié Bira très vite, que nous y avons trouvé des aspects très sympas comme le port, le village des pêcheurs, la construction de bateaux, et l’hébergement qu’a trouvé Jean-Claude au bord de l’eau. Nous avons voulu négocier nous-mêmes le transport sur l’île, nous avons pris un « public-boat » avant le retour du marché, mais finalement c’était le même prix (aller) qu’avec le speed-boat de la pension ou avec un autre! On a eu 20 mn de traversée pépère au lieu des 5mn du speed-boat. C’est toujours ça, on ne gagne pas tout le temps!

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