Delhi est une ville moderne, le guide qui nous a pris en charge à l’aéroport nous dira qu’elle est l’une des grandes villes les plus propres d’Asie.Effectivement, l’autoroute passe entre de hauts murs, qui protègent une zone boisée immense qui aide à dépolluer l’atmosphère. On verra que ce n’est pas si simple (voir article sur la pollution).
Après 1h 30 de route, et premiers embouteillages, débarquement à l’hôtel, installation, puis nous reprenons le bus pour une visite de Delhi. Nous commençons par traverser la ville administrative, très moderne et aérée, de larges avenues.
Passage devant le siège du gouvernement, le parlement, la résidence du premier ministre (M. Modi). On circule très bien, pourtant c’est une drôle d’impression d’être véhiculé ainsi dans une cage de métal et de verre. Pas grand monde pour nous observer dans cette partie de la ville, une belle vitrine.
Direction la vieille ville, le Old Delhi. Le guide nous conseille de laisser papiers, documents, sacs etc. dans le bus, et de bien prendre garde aux appareils photo, mobiles… Dès la descente du bus, c’est un autre monde de bruits, de cris, de foule grouillante (que font-ils tous là??, il y a ici au moins 5 millions des 25 M d’habitants que compte Delhi!), nous peinons à nous frayer un chemin entre les chalands, les rickshaws à moteur ou à pédales, motos, vélos, charrettes surchargées, dans des ruelles étroites (rue des bijouteries, puis des merceries-paillettes, puis rue des épices, des opticiens (j’avais apporté une paire de lunettes et la prescription pour poser de nouveaux verres, « in one hour » annonce l’affiche, mais nous n’avons pas « one hour »).
Tout ceci dans des échoppes minuscules, 5m de long pour 1 à 3m pour la « devanture » ou l’étal.
Où est passé le guide?? Ouf, il nous attend tous les 200m environ, heureusement : ici impossible d’appeler pour retrouver une partie de la bande!
Nous achetons quelques épices, Zouzou voulait des galons de couleur, de la feutrine, trop tard, nous sommes déjà passés.
Il est temps de repartir: pour quitter cette foule bruyante, le guide décide de prendre une bande de rickshaws (à pédales).
Nous montons par 2 sur le siège arrière de nos montures. C’est parti pour un quart d’heure de folie. Notre pilote se dresse sur ses pédales, et lance des cris pour se faire un passage entre charrettes, piétons, voitures etc dans un vacarme indescriptible. Délirant!
rickshaws par alain-gourret
Cette vidéo a été réalisée par Andrée, et vous pouvez aussi la voir (en plus grand) ici :
http://www.dailymotion.com/video/x2aow4c_rickshaws_travel (et ainsi modifier les paramètres pour un visionnage de meilleure qualité : à droite en bas, plein écran ou icône grand lecteur, ou juste à côté sur la gauche modification des paramètres. Bonne lecture!)
La soirée se terminera dans un restaurant proche de l’hôtel (conseillé par notre guide). Guy réussit à éteindre la TV, puis un groupe s’installe sur une petite estrade : c’est un concert (chanson indienne langoureuse) en semi-playback : un chanteur, un tambourin, puis une chanteuse et 2 autres musiciens. Pourquoi pas, même si c’est un peu fort. On applaudit.
C’est bon, très bon même, cependant certains manquent un peu d’appétit ce soir (pas Guy et Claude, qui se régalent!).
Nous rentrons assez tôt, long déplacement en bus demain jusqu’à Agra et le Taj Mahal