Dimanche 9 novembre
(Claude et Alain en collaboration)
Pour les volontaires, une grimpette de 500 à 600m de dénivelé, pour aller accrocher le drapeau breton au haut d’un promontoire rocheux hérissé de drapeaux à prières. Plus d’une heure sur des pentes plutôt abruptes (pour nous…). Mais un grand plaisir devant le spectacle là-haut : nous dominons le plateau où se trouve les petits carrés des maisons du village, il y a de la neige à nos pieds sur la face nord de ce sommet qui se prolonge plus à l’est en arête. Et de trois côtés des sommets enneigés, à 7000m ou plus comme le Langtang Girung.
Tout le groupe fait fête à Claude, qui ne croyait pas pouvoir réussir cette ascension, notre doyen (à 79 ans!) Il est très ému, et nous aussi!
Un bon quart d’heure pour les photos, en petit ou grand groupe.
Les guides et une partie des porteurs se sont joints à nous, pour le plaisir visiblement, et ils prennent la pose eux aussi.
Accrochage du drapeau breton au sommet, et photos à nouveau, avant de redescendre (c’est moins agréable).
Après le repas, nous quittons, un peu à regrets, Kanjin Gompa pur redescendre dans la vallée vers Langtang. En chemin, un petit groupe fait un petit détour dans un village plus authentique : des maisons de pierre, et des toits de bois, des cours recouvertes de de yacks, qui sèchent et serviront à allumer le feu.
Un homme nous interpelle du haut d’un petit balcon, où sa femme prépare des grains (millet, haricots?). Il nous propose du yaourt et du lait de yack, et nous invite à entrer. Pas de yaourt finalement, madame se met à faire griller ses grains, et prend la pose…
Nous goûterons le yaourt un peu plus loin dans la ruelle, avant de rejoindre le groupe et de nous faire un peu gronder pour notre escapade.
A l’hôtel, dans la pièce commune, les guides et porteurs comment à chanter, avec accompagnement de flûte et tambour??, puis à danser. Nous lançons à notre tour quelques chansons, et le petit groupe d’étudiants indiens et pakistanais participe à la fête. Jusqu’à la fille de l’hôtel qui danse près du poêle et que Claude accompagne sur la piste.
Une bonne heure dans la bonne humeur avant de passer à table.
étonné que vous soyez étonnés de la vélo-cité de père jo, Yvett peut témoigner de ses folles grimpettes. Et si ce n’était pas le cas à quoi bon vous encombrer d’un d’jeun de 80 balais. pour ma part je pensais qu’il était le sherpa de votre groupe car le colonel Herjebel Octavio peut monter encore plus haut avec plein son sac à dos. Le yéti n’a qu’a bien s’tenir si il veut bien vieillir. beau temps et belle mer à tous.