Samedi 15 novembre
Redescente express vers Syabru Besi (vous avez deviné : Besi, le village d’en bas, Thulo c’est tout là haut), beaucoup de regards admiratifs sur un nouveau paysage très luxuriant, et de regrets sur les sommets enneigés, où l’on repère encore le Karin’s Point (explications à venir)
En bas (1350m) nous attend la ville, ses bruits et son agitation -pas trop quand mêrme- et le bus « deluxe deluxe deluxe freewifi » qui va nous conduire à Katmandou (on l’espère…). Séance photo pour toute la troupe, l’équipe de « Hidden Shangrila » d’abord, puis tout le monde; ça mitraille…
Puis on repart sur cette route charmante et pittoresque : ravins vertigineux, portions arrachées par les pluies, rochers énormes sur la « chaussée », des lacets innombrables : on ne roule pas à gauche, mais au milieu, et aussi à droite, ça ne passe pas sinon… Les coups de volant s’accompagnent de vigoureux coups de klaxon : deux véhicules qui se croisent, ça n’est que rarement possible!.
Une cascade à gauche, le mécano-copilote descend en marche pour indiquer si l’on va toucher ou pas, dans la mare qu’a formée l’eau de la cascade: c’est étonnant, pas de cris pour avertir le chauffeur, mais un étrange code de petits sifflements et de coups sur la carrosserie.
Quelques villages au bord de la route, des scènes champêtres, de tout petits enclos (vaches, chèvres), de petites parcelles étagées de millet, de maïs, de blé : c’est la moisson pour le riz, on voit des meules de paille devant les maisons, et des familles entières qui battent les gerbes pour recueillir le grain.
Après Trisuli Bazar (joli nom, n’est ce pas, même si cette grosse bourgade très animée, où nous avons déjeuné, n’est pas très zoulie zoulie), on repart vers la plaine, circulation trépidante, camions très colorés, klaxons… musicaux (Momo : « Mais c ‘est dingue, c’est pas possible, ça! ».)
Tout autour, une multitude de parcelles, parfois inondées, où s’activent des groupes de moissonneurs et moissonneuses, autant de tâches de couleurs animées. Tout le monde dans le bus est très attentif, il faut dire que l’état de la route et la conduite « audacieuse », mais assurée du pilote n’incitent pas à la sieste. Beaucoup de briquetteries et de cimenteries aussi, un métier très dur et peu payé, que ne peuvent pourtant refuser les Népalaises ou Népalais.
Zouzou s’est perdue dans le décompte des check-points, verif de papiers que nous n’avons pas, ou que nous ne connaissons pas….